Si tu me donnes un poisson, je mangerai un jour, si tu m'apprends à pêcher, je n'aurai plus jamais faim
Depuis l’antiquité jusqu’à nos jours, pour un homme prudent, qui ne veut pas dépendre des autres, la loi de moindre effort n’a jamais été un choix favori. Il sait qu’en lui donnant de l’argent, il en dépensera un jour ; mais en lui apprenant un métier, il assumera ses responsabilités. On constate qu’il ne se laisse pas dominer par les autres en faisant ce qu’on appelle le refus de la dépendance au profit du métier. Étant un genre de travail déterminé, reconnu ou toléré par la société, et dont on peut tirer ses moyens, le métier permet à l’homme de lutter contre la fainéantise, le chômage, d’éloigner la pauvreté, de nourrir ses enfants, de les vêtir, de les loger, de les scolariser, de prendre les soins médicaux, de construire des maisons de locations, de boutiques et de pharmacies, des bâtiments considérables, des fermes, des hôpitaux, des hôtels, des écoles, des orphelinats, des usines et entreprises, des centrales hydroélectriques, des routes, des aéroports, des chemins de fer, des marchés, des sites touristiques, de réhabiliter le paysage des rues, les sociétés sinistrées, les bâtiments considérables, de promouvoir le développement national en disposant des moyens adéquats. Comment un métier permet à l’homme d’assumer ses responsabilités ? Pourquoi ce dernier refuse-t-il de l’argent au profit d’un travail ? Tout métier est-il pour autant bon à pratiquer ? Autant de questions auxquelles nous allons tenter de répondre dans la partie suivante.
En effet, le métier est le moyen le plus efficace permettant à l’homme de vivre en harmonie et en paix. Un homme prudent ne refuse pas de l’argent, mais il ne veut surtout pas dépendre des autres en cherchant à apprendre un métier. Car, ce dernier lui permettra de se débarrasser de la dépendance afin d’assumer ses responsabilités. On constate que l’homme sage accepte le don offert par les autres, mais il éprouve le plaisir de travailler afin de prendre lui-même ses responsabilités, Donc, l’homme ne refuse pas de l’argent, mais il choisit un métier pour ne pas recevoir chaque fois le bien provenant des autres.
De même, l’homme qui ne veut pas dépendre des autres, même s’il accepte leur bien, cherche à apprendre un métier. Il y a tant de métiers qu’apprennent les hommes. Étant une activité qui consiste à prendre du poisson, la pêche est aussi un métier. Elle est pratiquée dans de différents pays du monde, principalement dans les fleuves, les mers, les lacs et les océans. Elle assure l’indépendance d’un pays. A titre illustratif, la Seconde Guerre Mondiale a porté un coup violent sur l’économie japonaise. Le Japon a perdu toutes ses possessions extérieures, qui étaient, sinon un exutoire pour sa population. Parmi les moyens qui on t intervenu pour sa réhabilitation, la pêche est aussi incluse. On constate que le japon était, à l’époque, le premier pays du monde pour la pêche. Donc celle-ci lui a permis de réhabiliter ses conditions de vie.
De plus, le métier est un moyen excellentissime. On constate qu’il permet à l’homme d’assumer ses responsabilités et de développer son pays lorsqu’il dispose des moyens convenant exactement. L’homme travaille pour gagner de l’argent. Et celui-ci lui permet de se lancer dans les affaires ou commerces, de construire des maisons de locations, de boutiques et de pharmacies, des écoles, des hôpitaux, des hôtels, des fermes, etc. Voila quelques moyens adéquats qui permettent à l’homme de gérer sa famille. Et lorsqu’on gère sa famille, on assume ses responsabilités. Au niveau national, l’homme peut se communiquer avec le monde extérieur, faire construire des aéroports pour les vols des avions, des routes et des chemins de fer pour le roulement des véhicules et des trains, des centrales hydroélectriques pour le courant électrique, des ponts, des bâtiments pour des sociétés ou usines. Voilà des moyens qui interviennent au développement d’un pays. C’est de cette manière-là que le métier permet à l’homme de réaliser ses bons projets. Donc, le travail joue un rôle important dans la vie de l’homme.
Aussi, le choix d’un homme sage est celui d’un métier. Celui-ci reste le seul moyen pouvant l’aider à vivre paisiblement sur terre. On affirme que tout métier est bon à pratiquer, et il y en a beaucoup ; mais nous devons faire le bon choix. Chacun doit choisir un métier qui lui convient exactement, sinon on risquera de gâcher la vie. La bonté de tout métier dépend de la bonté d’un choix. Si le choix n’est pas bon, cela implique nécessairement que tout métier non plus n’est pas bon ; mais s’il est, cela implique nécessairement que tout métier est aussi bon. Et ceci ne veut pas dire que le banditisme ou crime, le vol ou cambriolage et l’escroquerie sont bons. Car, ils croient pouvoir faire un bon choix. Un métier est un genre de travail déterminé, reconnu ou toléré par la société, et dont on peut tirer ses moyens. Mais le banditisme ou le vol ne sont pas autorisés par la société. Ce ne sont pas des métiers, mais des moyens adaptés par des hommes qui ne veulent pas travailler en préférant vivre aux dépens d’autrui. Donc, l’affirmation de la pratique de tout métier dépend de la bonté d’un choix.
Par contre, l’affirmation de la pratique de tout métier, lors même que ça dépendrait de la bonté d’un choix, est une erreur .Car, les gens ne se rendent toujours pas compte d’un travail qui leur convient exactement. Ce n’est pas de leur faute, car la crise économique ou l’insuffisance de l’emploi les pousse à pratiquer n’importe quel métier. Tel est le cas de la R.D.C. En République Démocratique du Congo, beaucoup de gens se trouvent sans emploi. Mais ils débrouillent quand même. Nombreux sont ceux qui font des commerces sur place ou en voyageant, des jardins ; certains sont devenus des chauffeurs sans formation adéquate, des receveurs et des chargeurs. Parmi ces métiers, le plus dangereux est celui des chauffeurs. Hormis ces chauffeurs, certains sont des diplômés, mais d’autres n’ont même pas étudié. On ne dit pas que tous les accidents qui nous surviennent se déclenchent par ces chauffeurs. Car, parmi eux, il y a ceux-là qui ont la maitrise de conduire malgré le manque d’une formation adéquate. On constate que ceux qui ont eu la formation dans des autos écoles ou les professionnels font aussi des accidents. Mais la plupart des accidents qui nous surviennent se provoquent par eux. Il y a beaucoup de morts causés par eux ; surtout les jeunes chauffeurs des taxis moto, qui ne savent même pas le code routier, appelés communément“ WEWA“. Donc, l’affirmation de la pratique de tout métier ne dépend pas de la bonté d’un choix, mais d’un travail adéquat. Puisqu’on peut choisir un bon métier, mais qui ne nous convient pas.
En revanche, tout métier n’est pas bon. Il y a même ceux-là qui se lancent à la recherche des moellons et caillasses. Chaque matin, ils disent qu’il est jà temps de faire l’affaire. On constate qu’ils détruisent l’environnent, et par contre, ils se donnent la mort. Les gens détruisent parfois le macadam au profit des caillasses, sans se rendent compte de passage des automobiles et de ce qui viendra. Lorsque la circulation devient difficile, ils font appel à l’État congolais en disant : « BOSUNGA BISO ». Or, c’est eux même qui ont causé ce dégât. Ils peuvent aussi se donner la mort surtout quand ils cherchent des moellons ou caillasses dans les ravins, principalement dans les boues. Ou encore s’ils creusent dans une carrière quelconque. Ceci revient à dire qu’on détruit l’environnement quand nous choisissons un métier qui ne nous convient pas. Donc, il est déconseillé de choisir un métier qui n’est pas adéquat, même si l’on manque de l’argent. Car il y en a beaucoup.
Enfin, le métier est un moyen excellentissime permettant à l’homme d’assumer ses responsabilités. Un homme prudent sait qu’en lui donnant de l’argent, il en dépensera un jour ; mais en lui apprenant un métier, il assumera ses responsabilités. Il ne refuse pas de l’argent, mais il ne veut pas dépendre des autres en cherchant à apprendre un métier. On constate qu’il accepte le bien offert par les autres, mais il éprouve le plaisir de travailler afin de prendre lui-même ses responsabilités en gagnant de l’argent. Et c’est cet argent qui va lui permettre de se lancer dans les affaires ou quoique ce soit pour protéger sa famille. Certes, nous affirmons la pratique de tout métier, mais nous devons faire le bon choix en choisissant un métier qui nous convient, pour ne pas gagner la vie. Lorsque le choix n’est pas bon, tout métier non plus n’est pas bon. L’affirmation de tout métier dépend de la bonté d’un choix. Le banditisme ou vol ne sont pas des métiers ; ils ne sont pas autorisés par la société. Un métier est un genre de travail déterminé, reconnu ou toléré par la société, et dont on peut tirer ses moyens. Il est à la base de tout développement sur terre. Il reste la seule félicité de l’homme lors même que les gens ne voudraient pas. Mais le banditisme et le vol sont des moyens nuisibles adaptés par les hommes qui ne veulent rien faire, qui se livrent à la paresse. Néanmoins, on constate que l’affirmation de la pratique de tout métier, même si que ça dépendrait de la bonté d’un choix, est une erreur. Puisque nous pouvons choisir un bon métier, mais qui ne nous convient pas. Dans ce cas, on dira que ça dépend d’un métier adéquat. Les gens ne se rendent toujours pas compte d’un travail qui leur convient exactement. Et c’est ce qui provoque l’autodestruction. Le travail aussi affaiblit l’homme ; il est à la base de sa souffrance. Mais ce dernier doit persister dans cette activité pour ne pas dépendre des autres. Il y a tant de métiers. Nous voulons que tous ceux qui ne veulent rien faire, qui ne savent que demander en se livrant à la paresse, qui adaptent des moyens nuisibles, puissent apprendre un métier qui leur conviendra exactement. Car, il est déconseillé de choisir un métier qui n’est pas adéquat, même si l’on manque de l’argent. Car, il y en a beaucoup. Il n’y a pas de sots métiers, il n’y a que de sottes gens.
Daniel Litshani, Secrétaire du Doyen de la Faculté de Pétrole et Gaz de l’Université de Kinshasa.
Cette épreuve a été faite lors de sa reception comme étant membre d'un groupe francophone, pour les années 2011-2012. C'est pourquoi il a pu signifier le terme "wewa" qu'il a valorisé lors de son expression. Il a défini le terme wewa comme étant un nom masculin tirant son origine d'un dialect luba ( signifiant toi) et qui signifie chauffeur de taxi moto en général dans la RDC et en particulier dans les deux provinces de Kasaï. On écrit un wewa, et le pluriel vaut des wewa.
Commentaires
1 anomyme Le 06/03/2016
2 Vanessa Le 09/06/2015
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Daniel Litshani Le 14/10/2015
Daniel Litshani Le 14/10/2015