"Après la première phase qui consistait en la signature de l’accord, la seconde, la plus difficile, a commencé", affirme le vice-président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Monseigneur Fridolin Ambongo. L’archevêque de Mbandaka-Bikoro l’a dit, samedi 7 janvier, dans la capitale province de l’Equateur.
Il a admis que la seconde partie des négociations directes entre acteurs politiques pour la mise en œuvre effective de l’accord du 31 décembre est la plus cruciale:
«Là, il faut discuter avec les politiciens. Et, c’est la partie la plus difficile parce que là, il s’agit de la mise en application d’un accord. Ça signifie: donner des postes à des plateformes politiques. Ça signifie aussi: mettre des noms sur les postes; et quand on commence à toucher à des personnes, les susceptibilités montent à la surface et aussi les intérêts égoïstes».
Monseigneur Fridolin Ambongo a également reconnu que "l’accord du 31 décembre est vraiment le fruit, la conjugaison des prières de tous les coins du Congo, même de l’étranger".
Les parties prenantes aux négociations directes du Centre interdiocésain vont déposer à la médiation leurs propositions d’arrangement particulier pour la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre.
A ce stade, seul Vital Kamerhe de l’UNC a déposé ce document au nom de l’opposition politique signataire de l’accord du 18 octobre. La Majorité présidentielle s’est réunie samedi pour adopter sa liste des propositions.
La société civile et le Rassemblement ont achevé l’harmonisation de leur liste commune le même samedi.
Selon des sources concordantes, les travaux reprennent mardi 10 janvier au Centre interdiocésain puisque les évêques partis dans leurs diocèses depuis le week-end, regagnent Kinshasa ce lundi.
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