L'élection présidentielle en RDC reportée à 2018

L'élection présidentielle en RDC reportée à 2018

Le mandat du président Kabila expire le 19 décembre 2016. - © Belga

L'élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) a été reportée à 2018. La coalition au pouvoir a conclu un accord avec une partie de l'opposition, annonce dimanche l'agence de presse Reuters sur base d'une information du l'Union pour la nation congolaise (UNC), un parti de l'opposition participant au dialogue national.

Ces élections étaient initialement prévues le mois prochain mais le président actuel Joseph Kabila avait clairement annoncé un report de ce scrutin. Le mandat de Joseph Kabila expire le 19 décembre. La plupart des formations de l'opposition s'opposent au report de ces élections, qu'elles présentent comme un prétexte visant à maintenir Joseph Kabila en fonction. Elles ont appelé à une grève nationale mercredi.

Le dialogue national devra entériner la décision

La séance plénière du "dialogue national" en cours depuis le 1er septembre en République démocratique du Congo (RDC) pour préparer des élections "crédibles et apaisées" devra entériner lundi un compromis dégagé entre le camp présidentiel et une frange de l'opposition, a rapporté dimanche la radio onusienne Okapi.

Cet accord prévoit la gestion de l'après-19 décembre, date de la fin du second mandat du président congolais Joseph Kabila, et l'organisation d'élections pour avril 2018. En vertu de cet accord, Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001 et élu à deux reprises à la tête de la RDC - bien qu'en 2011 le dernier scrutin présidentiel ait été entaché de fraudes massives - restera en fonction jusqu'à l'installation du nouveau chef de l'Etat élu. Il devra gérer le pays avec un Premier ministre issu de l'opposition.

Concernant les élections, le dépôt des candidatures est prévu pour le 30 octobre 2017. Et les différents scrutins devront avoir lieu six mois après, donc fin avril 2018, a précisé Radio France Internationale (RFI). Dans un communiqué, le principal parti d'opposition participant à ce forum, l'Union pour la Nation congolaise (UNC), confirme que ce compromis met en place un partage des pouvoirs. Il prévoit le maintien du président Kabila dans ses fonctions et offre le poste de Premier ministre à un représentant de l'opposition - sans doute le président de l'UNC, l'ex-kabiliste Vital Kamerhe.

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