Titre : Mieux vaut acheter le conseil
S-titre : la conséquence corrige mieux que le conseil
D’où vient que ce monde qui, depuis peu de temps, égorgeant la race humaine, ne comprend plus les humains. L’homme arrive à la connaissance par son effort personnel. Mai, cela n’implique pas nécessairement le fait de tout connaître. Les gens pensent qu’ils n’ont plus besoin de conseil.
Ce terme est à prendre avec beaucoup de soins parce qu’il a une grande extension. Comme le respect existe, le conseil aussi. Le respect est réciproque ; c’est de la même manière que l’on considère le conseil.
Les gens ont plus besoin d respect que du conseil. Tout le monde, même si dans le rang des mineurs, désire qu’on lui donne du respect. Et cela n’est pas au même titre que le conseil.
Bien des gens qui croient tout savoir. Nombreux sont ceux qui détestent le conseil. Mais, aucun homme ne fait pareil pour le respect.
Qui n’a jamais reçu un conseil de quiconque ? Qui a déjà accepté le conseil ? Combien des gens se fatiguent-ils en prodiguant des conseils ?
J’ai jà parlé de « remarque » et « reproche ». Quand on informe à quelqu’un un fait néfaste qu’il a commis, ou qu’il va commettant, c’est un reproche s’il n’a jamais fait ça, pas même similaire. Mais, si ce n’est pas la première fois de réaliser cet acte, on ne lui fait pas un reproche plutôt une remarque qui nous amène à la notion de récidive.
Les congolais n’aiment pas le conseil. Preuve en est : « biso toye matanga, toboyi ba conseiller ». Cet ensemble signifie qu’on se rend compte de ce qu’on va faisant ou ce qu’on va faire, mais tout en ignorant la conséquence.
Quand quelqu’un prodigue deux fois le conseil à une personne, et que cette dernière le néglige toujours, il laisse. Il abandonne parce qu’il sait très bien que la conséquence corrige mieux que le conseil.
Si le conseil s’échangeait avec l’argent, tout le monde le prendrait au sérieux. Imaginons un peu que celui qui a reçu quelque chose gratuitement, ne voit pas tellement sa valeur. Car, il ne connaît pas le prix. Il va l’utiliser différemment par rapport à celui qui l’a acheté avec de l’argent. C’est de même manière qu’avec le conseil. Comme on l’a toujours reçu gratuitement, on le néglige toujours.
Mieux vaut acheter le conseil que de l’avoir reçu gratuitement. En raison de ne pas le négliger, nous devons d’ores et déjà acheter le conseil pour mieux éviter d’être corrigé par la conséquence.
Aujourd’hui, datant de 2017, quand vous voulez bien donner généreusement des conseils à tel ou telles personnes, exigez d’abord un frais. Donc, de l’argent.
D’après moi, il est strictement interdit de donner généreusement conseil gratuit. Car, le conseil gratuit est négligeable alors que le conseil payant est conservable.
Je vous ai proposé d’acheter le conseil ou de le vendre, cela peut bel et bien se respecter. Mais, qui va bien acheter la conséquence ? Pour cette dernière, si l’on se comporte mal, on l’aura sans le pouvoir d’achat.
Pour ne plus dire que la conséquence corrige mieux que le conseil, mieux vaut acheter ce dernier.
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