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Forces armées de la république démocratique du Congo
ensemble des forces armées de la République démocratique du Congo
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Comment faire ?
Forces armées de la République démocratique du Congo
Drapeau de la république démocratique du Congo.
Fondation30 juin 1960
BranchesArmée de terre de République Démocratique du Congo (en)
Force aérienne de la république démocratique du Congo
Marine de République Démocratique du Congo
Quartier-généralCampKokolo, Kinshasa
Commandement
Président de la république démocratique du CongoFélix Tshisekedi
Ministre de la Défense nationale et des anciens combattantsGilbert Kabanda Rukemba (Défense nationale)
Chef d'état-majorCélestin Mbala (en)[1]
Main-d'œuvre
Actifs164 874
Budgets
Budget454 914 530 569 Francs Congolais ~ 491 millions de dollars US (2015)
Pourcentage du PNB6,88 % Budget National (2015)
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) sont les forces armées officielles de la République démocratique du Congo anciennement appelées Forces armées zaïroises (FAZ).
Général Kisempia Sungilanga, ancien chef d'état-major général des FARDC, lors de la prestation de serment du président de la RDC, en décembre 2006.
SituationModifier
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) sont dans un processus de reconstruction après la deuxième guerre du Congo finie en 2003. Le gouvernement à Kinshasa, les Nations unies (avec la Mission de l'Organisation des Nations unies en république démocratique du Congo d'un effectif total de 22 000 personnels fin 2009), l’Union européenne (avec sa mission militaire EUSEC RD Congo et sa mission en 2006 EUFOR RD Congo) et des partenaires bilatéraux comme l’Angola, l’Afrique du Sud et la Belgique essaient de créer une force viable capable de réaliser les missions qui lui sont confiées, la plus importante étant la sécurité et stabilité pour la nation.
Cependant, la réussite de ce processus paraît incertaine, car on assiste à un retour de la corruption et le gouvernement congolais éprouve énormément de difficulté à gérer et contrôler ses forces armées. On note également un manque de coordination entre les donateurs internationaux. Enfin, il est très important de souligner que les FARDC se constituent en partie sur base d'une tentative de regroupement et d'intégration (le « brassage » et le « mixage ») au sein d'une structure de commandement unique des forces militaires tant du gouvernement légal de Kinshasa que des anciens mouvements de rébellion qui ont divisé le pays, en particulier depuis la seconde guerre d'août 2008. Il s'agit en particulier des mouvements Maï-Maï, des troupes du RCD Goma, du MLC de Jean-Pierre Bemba. De vieux antagonismes existent entre ces forces qui sont néanmoins censées opérer en harmonie au sein de l'armée et les tentatives récentes d'intégrer des éléments militaires sous l'obédience du Général Laurent Nkunda au Nord-Kivu ont montré la difficulté et les limites de cette stratégie. Les conflits internes dans l'armée sont de plus en plus fréquents. L'on démontre entre autres qu'il semblerait que les problèmes de corruption soit lié au mixage Insurgés - Forces gouvernementales.
Mais le problème le plus important ne se trouve pas là. En dépit de l'aide internationale, la RDC, auparavant le Zaïre, au vu du profond sous-développement dans laquelle elle s'est enfoncée, n'a pas les ressources suffisantes pour se doter d'une armée régulière, bien gérée, dont les forces sont casernées. L'impossibilité de survivre dans ces conditions les amènent à vivre sur le dos de la population par le biais d'exactions et de spoliations constantes, principalement en zones rurales. La paysannerie, déjà la partie la plus pauvre de la population, paye le plus lourd tribut alors qu'elle est celle qui devrait être protégée par l'armée qui exerce en principe un rôle de maintien de l'ordre public, aux côtés de la police nationale. On assiste donc à un retour à la situation que le pays a connue à la fin de l'ère mobutiste où les militaires étaient devenus la crainte majeure de la population. La MONUC se voit donc obligée dans certains cas de protéger les populations civiles des violences qui sont le fait des forces armées.
Cette dramatique évolution s'est encore aggravée par le nombre croissant de violences sexuelles perpétrées par les militaires dans les campagnes dans un contexte de relative impunité, les poursuites engagées contre les auteurs de ces sévices par la juridiction militaire étant très limitées au regard de l'étendue du phénomène.
HistoriqueModifier
Article détaillé : Histoire militaire de la république démocratique du Congo.
En 1960, avec l'indépendance de la république du Congo de la Belgique, la Force Publique changeait son nom en Armée nationale congolaise (ANC) et se trouvait plongée dans la crise congolaise.
La première guerre du Congo et la deuxième guerre du Congo ont fait des ravages dans la région avec les plus importantes pertes humaines depuis la Seconde Guerre mondiale malgré l'absence de grandes batailles rangées.
Les forces armées congolaises résultent de la fusion des formations de la guérilla, comme le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), qui a pris le pouvoir en 1997 avec l'ancienne armée nationale. Maintenant[Quand ?], elle compte environ quatorze brigades intégrées et un nombre inconnu de brigades non-intégrées, qui sont constituées exclusivement par une seule faction, comme le RCD ou le Mouvement de libération du Congo.
Cette force est confrontée depuis sa formation à de multiples conflits sur le territoire congolais dont, en 2008, la guerre du Kivu et entre 2012 et fin 2013, la rébellion du Mouvement du 23 Mars qu'elle a vaincu avec l'appui des Nations unies.
OrganisationModifier
Les Forces armées de la république démocratique du Congo comprennent dans leur organisation :
Collège des Hautes études de stratégie et de défense (CHESD) à Kinshasa.
l’État-Major Général ;
La Force terrestre ;
La Force aérienne ;
La Force navale ;
Les trois zones de défense ;
Le Corps médical ;
Le Commandement général des Écoles Militaires ;
Le Corps logistique ;
La Garde républicaine ;
Le Corps des troupes de transmission ;
Le Corps du génie ;
Le Service d’éducation civique, patriotique et d’actions sociales ;
Le Service de Communication et d’Information des forces armées ;
Les Aumôneries militaires.
Des Armes et Services Inter ForcesModifier
Transmission ;
Génie ;
Service de Santé ;
Éducation Physique et Sports ;
Aumôneries Militaires ;
Justice Militaire ;
Administration ;
Logistique ;
Renseignement et Sécurité ;
Musique ;
Service Vétérinaire et Agricole ;
Police Militaire ;
Éducation Civique, Patriotique et Actions Sociales ;
Communication et Information.
Secrétariat Général à la Défense et aux Anciens CombattantsModifier
Le Secrétariat Général à la Défense est dirigé par un Officier général portant le titre de Secrétaire général à la Défense. Il comprend :
Direction des Ressources humaines ;
Direction des Études, Planification et Coopération Militaire ;
Direction du Budget et des Finances ;
Direction de l’Administration Pénitentiaire ;
Direction des Services Généraux ;
Direction de l’Informatique.
Le Secrétariat Général aux Anciens combattants est dirigé par un Officier général portant le titre de Secrétaire Général aux Anciens. Il comprend :
Direction des Ressources Humaines ;
Direction des Études et Planifications ;
Direction des Œuvres sociales ;
Directions des Pensions, Rentes et Survie ;
Direction des Services Généraux.
La Justice militaireModifier
La Justice Militaire est une institution indépendante relevant du pouvoir judiciaire, chargée de faire respecter la loi et de renforcer l’ordre et la discipline au sein des Forces Armées.
L’Inspectorat généralModifier
Article détaillé : Inspectorat général des Forces armées de la république démocratique du Congo.
Il comprend :
un inspecteur général ;
deux inspecteurs généraux adjoints ;
un collège des inspecteurs ;
un Collège des conseillers ;
un Secrétariat administratif ;
une unité administrative, logistique et services.
Il est placé à la tête de l’Inspectorat général des Forces armées un officier général portant le titre d’inspecteur général des Forces armées. Celui-ci est assisté de deux inspecteurs généraux adjoints, officiers généraux.
La Détection Militaire des Activités Anti-patrie (DEMIAP)Modifier
La DEMIAP, qui a succédé au service d'actions et de renseignements militaires (SARM), est sous l'autorité, « du moins formellement, de l'état-major des Forces armées congolaises (FAC) » et elle est structurée comme suit[2] :
Direction de sécurité intérieure (DEMIAP/Intérieure) : le siège est établi sur l'avenue du Rail, dans la direction Kintambo/Magasin. Elle abrite également une prison célèbre connue sous le nom de Ouagadougou ;
Direction de sécurité extérieure (DEMIAP/Extérieure) : le siège est établi dans les anciennes installations portuaires de SICOTRA, le long du fleuve Congo, dans la commune de Gombe.
Ce service serait renommé L’État-Major des Renseignements Militaires[3].
Liste des dirigeants de la DEMIAP/ RM :
Général SIKATENDA SHABANI (1997-1998)
Colonel DAMAS KABULO MYDIA VITA (1998-2001)
Général DIEUDONNÉ KAYEMBE MBANDAKULU (2002-2003)
Général DIDIER ETUMBA LONGILA (2003-2007)
Général KITENGE TUNDWA (2007-2013)
Général Delphin KAHIMBI KASAGHE (2013-2020)
Chefs d’état-majorModifier
Les chefs d’état-major généraux successifs de la RDC depuis 1960
Chefs d’état-major généraux de la RDC
AnnéesNomGradeEthnieProvince d’origine...‐2007Ndjo Mukaso MangaluColonel État-major/Chef de la 31ᵉ brigade parachutiste1960- ?Victor LUNDULAGénéral principal
1964-1965Joseph-Désiré MobutuColonelNgbandi (Mungala)Équateur
1965-1972BOBOZOGénéral
1970-1990Jean-Pierre Somao Gbodo MbeleGénéralngbaka
(mungala)
Babia ZongbiCapitaine-Général
Singa BoyengeGénéral d’arméeMuboa (Mungala)Haut-Zaïre
Eluki Monga AunduGénéralBudja (Mungala)Équateur
LompondaAmiralLibinza (Mungala)Équateur
1990-1991Mazembe Ma EgbangaGénéral de corps d’arméeBudja (Mungala)Équateur
1991-1993Mahele Lioko BokungoGénéralBudja (Mungala)Équateur
1993-1996Eluki Monga AunduGénéralBudja (Mungala)Équateur
1996-1997Mahele Lioko BokungoGénéralBudja (Mungala)Équateur
1997-juillet 1998James KabarebeTutsi Rwandais
1998 – 1998Célestin KIFWAMulubakatKatanga
1998 – 2001 ?Sylvestre LWETCHA
Joseph KabilaGénéral-MajorLubakatKatanga
2001-2004Baudouin LIWANGA Mata NyamunioboAmiralMongo (Mungala)Équateur
2004-2007Philemon KISEMPIA SungilangaLieutenant-GenéralBas-Congo
2007-2008Dieudonné KAYEMBE MbandakuluLieutenant-GénéralLubaKasaï-Oriental
2008-2018Didier ETUMBA LongombaGénéral d’armée(Mungala)Équateur
depuis 2018Célestin Mbala MunsenseGénéral d’arméeMuyombeBas Congo
Haut Commandement MilitaireModifier
Les membres du Haut Commandement Militaire[4] sont :
Le Chef d’État–Major Général des Forces armées de la république démocratique du Congo ;
Les Chefs d’État–Major Généraux Adjoints des Forces armées de la république démocratique du Congo ;
Le Chef d’État–Major de la Force Terrestre ;
Le Chef d’État–Major de la Force Aérienne ;
Le Chef d’État–Major de la Force Navale ;
Les Commandants des zones de Défense ;
Les Sous-Chefs d’État–Major à l’État–Major Général ;
Le Commandant Général des Écoles Militaires ;
Le Commandant du Corps Médical ;
Le Commandant du Corps Logistique ;
Le Commandant du Service d’Éducation Civique, Patriotique et d’Actions Sociales ;
Le Commandant du Corps des Troupes de Transmissions ;
Le Commandant du Corps de Génie ou le renseignement militaire ;
Le Commandant du Service de Communication et d’Information.
Effectifs et budgetModifier
Rebelles de l'est du Congo en 2001, armés d'une mitrailleuse Kalachnikov et d'un fusil d'assaut AKMS.
En 2004, le budget de la Défense est officiellement de 93,5 millions de dollars US soit 1,5 % du produit national brut. En 2006, il est estimé à 2,5 % du PNB[5]
Fin 2006, l’armée congolaise compte près de 350 000 hommes selon le lieutenant général Kisempia Kisempia, alors chef d'état-major général des FARDC, qui a reconnu l’existence de problèmes d’hébergements des troupes.
Les observateurs militaires étrangers estimaient alors les effectifs de cette armée, en pleine restructuration, à environ 200 000 hommes, les milices ayant été officiellement intégrées dans celle-ci.
En avril 2009, le ministère de la Défense et l'état-major des Forces armées de la république démocratique du Congo recensent 129 000 hommes sous les armes[6].
En 2013, pour la première fois de l'histoire de l'armée congolaise, trois femmes sont nommées générales. Il s'agit de Marie-Josée Mbuyi Tshivuadi, Micheline Sasa et Bolingo Lese Rendu[7].
Grades et salairesModifier
Le contenu de cet article ou de cette section est peut-être sujet à caution et doit absolument être sourcé
Si vous connaissez le sujet dont traite l'article, merci de le reprendre à partir de sources pertinentes en utilisant notamment les notes de fin de page. Vous pouvez également laisser un mot d'explication en page de discussion (modifier l'article).
BD et logiciel de gestion de paie des militaires FARDC.
Barème publié en novembre 2014 et mis en application jusqu'à nos jours. Ce dernier est toujours effectué en francs congolais et vu l'instabilité de cette monnaie, il est impossible d'avoir une estimation constante en dollars ou une autre monnaie étrangère.
Franc Congolais : CDF
Général d'Armée ou Grand Amiral : 200 000 CDF/mois
Lieutenant Général ou Amiral : 195 000 CDF/mois
Général-Major ou Vice-Amiral : 190 000 CDF/mois
Général de Brigade ou Contre-Amiral : 185 000 CDF/mois
Colonel ou Capitaine de vaisseau : 180 000 CDF/mois
Lieutenant-Colonel ou Capitaine de Frégate : 175 000 CDF/mois
Major ou Capitaine de Corvette : 170 000 CDF/mois
Capitaine ou Lieutenant de Vaisseau : 165 000 CDF/mois
Lieutenant ou Enseigne de vaisseau : 160 000 CDF/mois
Sous-Lieutenant ou Enseigne de Vaisseau de Deuxième Classe : 155 000CDF/mois
Adjudant-Chef ou Maître Chef Principal : 138 000 CDF/mois
Adjudant de première Classe ou Premier Maître Chef : 136 000 CDF/mois
Adjudant ou Maître Chef : 134 000 CDF/mois
Premier Sergent Major ou Premier Maître : 132 000 CDF/mois
Sergent Major ou Second Maître : 130 000 CDF/mois
Premier Sergent ou Maître : 128 000 CDF/mois
Sergent ou Quartier Maître : 126 000 CDF/mois
Caporal ou Premier Matelot : 124 000 CDF/mois
Soldat de Première Classe ou Deuxième Matelot : 122 000 CDF/mois
Soldat de Deuxième classe ou Matelot : 120 000 CDF/mois
Recrue ou mousse : 120 000 CDF /mois
Échelle indiciaire du traitement de base selon la loi no 13/005 du 15 janvier 2013 portant statut du militaire des Forces armées de la république démocratique du Congo.
Général d'Armée ou Grand Amiral : 1200
Lieutenant Général ou Amiral : 1100
Général-Major ou Vice-Amiral : 1041
Général de Brigade ou Contre-Amiral : 980
Colonel ou Capitaine de vaisseau : 920
Lieutenant-Colonel ou Capitaine de Frégate : 800
Major ou Capitaine de Corvette : 700
Capitaine ou Lieutenant de Vaisseau : 600
Lieutenant ou Enseigne de vaisseau : 550
Sous-Lieutenant ou Enseigne de Vaisseau de Deuxième Classe : 530
Adjudant-Chef ou Maître Chef Principal : 400
Adjudant de première Classe ou Premier Maître Chef : 360
Adjudant ou Maître Chef : 330
Premier Sergent Major ou Premier Maître : 300
Sergent Major ou Second Maître : 275
Premier Sergent ou Maître : 250
Sergent ou Quartier Maître : 220
Caporal ou Premier Matelot : 180
Soldat de Première Classe ou Deuxième Matelot : 160
Soldat de Deuxième classe ou Matelot : 150
Recrue ou mousse : 120
Effectifs au début des années 2010Modifier
Voici l'effectif des forces maintenu dans le Plan de Réforme des FARDC[8] : 145 000 hommes à repartir comme suit
Force Terrestre : 85 000 soldats (les différentes milices qui combattent au profit de Kinshasa dans l'est et le centre du pays ne sont pas comptées)
Force Navale : 20 000
Force Aérienne : 10 000
Commandement et Contrôle, Commandement Général de l'instruction, Corps et Services d'Appui : 30 000
Brigade : 3 500 hommes
Bataillon : 944 hommes
Force terrestreModifier
Les armes et services organisés au sein de la force terrestre : infanterie, artillerie et blindé. La force terrestre devra à terme[Quand ?] être composée de 15 brigades d'infanterie (ex-brigade intégrée), 3 brigades commando (unité de réaction rapide : 11°, 31° et 32° brigades) et de 3 divisions mécanisées (unité de défense principale)
Matériels :
AK-47, AKM-59 et leurs copies dont des Fusils Type 56 chinois et des Misr égyptiens
char T-54/T-55 20
char type 62 48
char type-59 30/20 (produit par l'industrie de l'armement de la République populaire de Chine).
véhicules blindés de reconnaissance AML-60 et 90 (60 achetés d'origine)
véhicule de transport de troupes M113 (12)
véhicule de transport de troupes Panhard M3 (60 achetés d'origine)
véhicule de transport de troupes VAB 6x6 (une dizaine)
véhicule de transport de troupes BTR-60 (36)
une centaine d'obusiers de calibres divers (75 mm, 122, 152), 6 2S1
une trentaine de lance-roquettes multiples d'origine russe (107 mm, 122 mm) et autant de mortiers (81 et 120 mm), 6 BM-21 d'origine tchécoslovaque
défense anti-aérienne : missile sol-air 9K32 Strela-2, Rapier (système suisse)
La grande majorité du parc de véhicules blindés est alors hors d'usage. Les principaux moyens de transports sont divers 4x4 et camions.
Force aérienneModifier
Les Armes et Services organisés au sein de la Force Aérienne: Personnel Navigant, Personnel de Maintenance Aéronautique et Personnel Basier
Matériels :
4 avions d'attaque Soukhoï Su-25
5 avions d'attaque Dassault Mirage 5
14 avions Aermacchi MB-326
1 Boeing 727 (apparu lors du défilé du 30 juin 2010)[9]
2 avions de transport Lockheed C-130 Hercules
12 avions de transport Cessna 150 et 3 Cessna 310
6 hélicoptères de combat Mi-24 Hind
5 hélicoptères Bell 47 (hors-service)
9 Puma et 1 Cougar[10] (moins de la moitié serait fonctionnel en 2006) ou 4 Puma et 1 Cougar opérationnels[11]
2 hélicoptères SA316 Alouette III
2 Mi-17(apparu lors du défilé du 30 juin 2010)
Le taux de disponibilité et l'entretien de la majeure partie des moyens aériens est alors minimal voire nul.
Force navaleModifier
Les armes et services organisés au sein de la force navale : personnel navigant, personnel technique, personnel de servitude et personnel artilleur.
Matériels:
1 patrouilleur classe Shanghai II de 120 t fabriqué en république populaire de Chine (un second a coulé en 2000) [12]
3 patrouilleurs type Piraña de 125 t fabriqué en Espagne.
3 patrouilleurs type Zhuk de 40 t fabriqué en Russie.
2 vedettes[13]
Même remarque que pour les moyens aériens.
Situation en 2010Modifier
Fantassins armés d'AKM en entrainement au Camp Base à Kisangani le 5 mai 2010.
Les effectifs en 2010 sont d'environ 130 000 militaires pour l'armée de terre, environ 2 500 pour la marine et 2 000 pour l'armée de l'air, techniciens compris.
Des investissements ont été faits durant la décennie pour renouveler le matériel. Pour le 50e anniversaire de l'indépendance du Congo le 30 juin 2010, un grand défilé de 15 000 militaires marchant au pas de l'oie avec 400 véhicules militaires dont 70 chars de combat a présenté ceux-là. Voici les types d'armements recensés[14] :
20 T-72 achetés à l'Ukraine début 2010[15] pour 84 millions de dollars américains
minimum de 20 T-55
20 BMP-1
LRM BM-21 Grad
LRM RM-70
LRM tracté Type 63 de 107 mm
obusier automoteur 2S1 Gvozdika
obusier tracté Type 59 de 130 mm
ZPU-2 de 14,5 mm sur camions Unimog
véhicule blindé EE-9 Cascavel
RéférencesModifier
↑ Rédaction Actualité.cd, « RDC : Célestin Mbala, nouveau chef d’Etat-Major général des FARDC — Actualite.CD » [archive], sur Actualite.CD, actualiteCD, 15 juillet 2018(consulté le 17 juillet 2018).
↑ United Nations High Commissioner for Refugees, « République démocratique du Congo (RDC) : Détection militaire des activités anti-patrie (DEMIAP), y compris sa structure organisationnelle, ses activités, son rôle ainsi que celui d'un « commandant » au sein de la DEMIAP; information indiquant si les membres de la DIMIAP ont commis des graves violations des droits de la personne, y compris la torture et les crimes contre l'humanité (2000-2002) » [archive](consulté le 9 juillet 2016)
↑ (en) « The Human Rights Situation in the Democratic Republic of Congo (DRC) » [archive], sur Office of the United Nations High Commissioner for Human Rights, 27 septembre 2007(consulté le 14 juillet 2016)
↑ (en) CIA -The World Factbook [archive]
↑ RDC: les effectifs des FARDC désormais connus: 129 000 hommes [archive], RTL, 25 avril 2009.
↑ « Congo-Kinshasa: Trois femmes nommées générales des forces armées » [archive], sur Réseau des organisations féminines d'Afrique francophone, 1er août 2013 (consulté le7 juin 2021).
↑ « Plan de la réforme de l'armée » [archive]
↑ Images du défilé du 30 juin 2010 sur Skyscrapercity [archive]
↑ André Bour, « PUMA, COUGAR ET CARACAL - AUTRES PAYS » [archive], Helicopassion, 8 décembre 2010(consulté le 9 février 2011)
↑ Congolese military aviation OrBat [archive]
↑ Flottes de combat 2002
↑ Thierry Charlier, « Défilé militaire à Kinshasa », Raids, no 294, novembre 2010, p. 46-47 (ISSN 0769-4814)
↑ République démocratique du Congo Retour L'Ukraine va fournir 20 chars de combat du type T-72, des armes et de l'équipement militaire à la république démocratique du Congo. [archive], 17 mars 2010, Army Recognition
Voir aussiModifier
Articles connexesModifier
Ministère de la Défense et des Anciens combattants (république démocratique du Congo)
Histoire militaire de la République démocratique du Congo
Liste des guerres en RDC
Première république
Crise congolaiseSécession du Katanga (1960-1963)
Siège de Jadotville (1961)
Sécession du Sud-Kasaï (1960-1961)
Sécession du gouvernement Gizenga (1961-1962)
Opération Dragon rouge (1964)
Deuxième république
Première guerre du Shaba (1977)
Deuxième Guerre du Shaba (1978)
Bataille de Kolwezi (1978)
Première Guerre du Congo (1996-1997)
Deuxième guerre du Congo (1998-2003)
Guerre des Trois Jours de Kisangani (1999)
Guerre des Six Jours de Kisangani (2000)
Bataille de Pweto (2000)
Guerre de l'Ituri (1999-2007)
Troisième république
Guerre du Kivu (2004-?)
Bataille de Mushake (2007)
Interventions extérieures
Conflit tchado-libyen (1978-1987)
Liens externesModifier
(de) Ordre de bataille et effectifs sur Global Defence [archive]
Loi organique FARDC 2013 [archive]
Portail de l’histoire militaire
Portail de la république démocratique du Congo
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