Le nom historique de ce golfe, employé depuis l'Antiquité, est « golfe persique » (en persan : ???? ????, khalij-e f?rs), Ο Περσικ?ς κ?λπος des Grecs, Sinus Persicus des Latins, al-Bahr al-Farsi (la mer persique) des géographes arabes médiévaux. C'est celui qu'emploie l'Organisation des Nations unies1. Le nom du golfe d'Iran est utilisée par l'Organisation hydrographique internationale2.
Depuis les années 1970, une controverse existe entre l'Iran et les pays arabes au sujet du nom de ce golfe. En effet, l'Arabie saoudite, suivie par les autres États arabes, le nomment « golfe arabique » (arabe :?????? ???????, al-khalij al-farsi) ou plus simplement « le Golfe »3 ; il fut longtemps appelé « golfe de Bassora » (d'après la ville irakienne) ; ces noms ne sont pas couramment utilisés en dehors du monde arabe. Historiquement, « golfe Arabique » était le nom donné à la mer Rouge par Hérodote4 et Strabon5.
Récemment, certains médias ont parlé du « golfe Arabo-Persique », ce qui n'est historiquement pas correct.
Historiquement[réf. nécessaire], le seul nom correct est le golfe Persique.
Long d'un millier de kilomètres, large de 200 à 300, le golfe Persique est presque une mer fermée dont la profondeur moyenne est d'à peine 50 mètres. Il reçoit moins d'eau par les fleuves d'Iran et d'Irak qu'il n'en perd par évaporation. Ceci explique sa salinité, qui peut atteindre 45 à 100 grammes par litre. Elle dépasse parfois les 100 grammes par litre, il peut alors se former des « sebhas » ou marais salants naturels. Le niveau se maintient grâce au courant venu de l'océan Indien par le détroit d'Ormuz, qui tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
Faune
Les mangroves dans le golfe persique, qui exigent des flux de marées et une combinaison d'eau douce et d'eau salée, attirent des crabes, des petits poissons, des insectes et des oiseaux qui les mangent.
Histoire
Une carte historique du golfe Persique et des États voisins datée du XVIIIe siècle
L’histoire du golfe Persique est depuis toujours animée de nombreux conflits, qui ont diminué son influence dans les liaisons entre l’Orient et l’Occident, et ont fait de la mer Rouge, plus à l’ouest, la voie de relation préférée.
Les populations du littoral se sont régulièrement affrontées, entre tribus, clans, territoires.
Les populations de l'intérieur des terres ont souvent cherché à s'assurer un débouché maritime.
Au XIIIe siècle, les Mongols y établissent leur influence. Une route maritime, empruntée par Marco Polo, le relie à la Chine. Au XVIe siècle, le golfe persique est contrôlé par le Portugal, qui en est délogé par l'Iran des Séfévides. Au XIXe siècle, les Britanniques s'y établissent en invoquant le combat contre la piraterie. Ils en gardent le contrôle jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, et la création des Émirats arabes unis.
Plus récemment, le golfe Persique a encore été agité de fréquents conflits :
La ressource quasi exclusive du golfe Persique est le pétrole. Les plus grands pays du golfe Persique sont regroupés dans l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et contrôlent l’acheminement grâce aux pétroliers géants, ou par des oléoducs en liaison avec la Méditerranée et la mer Rouge, permettant d’éviter le passage par le détroit d'Ormuz et le canal de Suez. Cela entraine une forte pollution, on estime en 2000 à 1,14 millions de tonnes de pétrole par an déversé par 40 % des 6 000 pétroliers qui transitent chaque année par le détroit d'Ormuz.
Les royaumes du Maroc et de Jordanie sont en cours d'adhésion. Le Conseil a pour objectif de favoriser la coopération et la coordination entre les États membres dans des domaines comme l'économie, les finances, le commerce, les douanes, le tourisme et la recherche.
Atlas des Pays du Golfe, Philippe Cadène, Brigitte Dumortier, PUPS/RFI, 2011
Le Golfe Persique : introduction bibliographique, Mohammad Reza Djalili, Institut universitaire de hautes études internationales, Centre asiatique, Genève, 1979.
Monarchies du Golfe, Rémy Leveau, Frédéric Charillon (dir), La Documentation française, 2005
Le Jeu des six familles, Olivier Da Lage, Gérard Grzybek, Autrement, 1985
Atlas historique du golfe Persique (XVIe-XVIIIe siècles). édité par Dejanirah Couto, Jean-Louis Bacqué-Grammont & Mahmoud Taleghani ; coordonné par Zoltán Biedermann ; avec des contributions de Patrick Gautier Dalché & Elio Brancaforte. Turnhout, Belgique : Brepols, 2006.
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