L’économie du bout des chandelles

Titre : L’économie du bout des chandelles
S-Titre : on lit ou  bien  l’on allume les bougies ?


La session, une période pendant laquelle l’étudiant fait preuve de ce qu’il connaît. Cette épreuve constitue la preuve des compétences d’un étudiant à la langue.
 Compte tenu de cette preuve du demain, l’étudiant lit en consé-quence pendant le blocus pour mieux présenter les examens. C’est dans le souci soit de satisfaire, soit de distinguer. Aucun étudiant ne se prépare pour enfin être ajourné, assimilé, ou surtout nafé. On n’ignore pas le résultat.
Ailleurs, ça peut arriver, mais guère, le phénomène de l’économie du bout des chandelles. En RDC, ce phénomène est fréquent. On constate que l’étudiant externe, suite à manque du courant électrique, lit la nuit à l’aide d’une bougie.
Après l’utilisation de chaque bougie, il garde son bout. Admettons qu’il arrive à utiliser une bougie par nuit pendant cinq jours, il gardera avec lui cinq bouts de bougies.
Il est question de savoir le pourquoi de les garder. On garde ces bouts pour une utilisation ultérieure. C’est exactement le jour où l’on va manquer de l’argent. Mais, qu’est-ce donc que cela, le phénomène de l’économie du bout des chandelles ?
Ce phénomène consiste à économiser ces bouts pour enfin les utiliser l’un après l’autre. L’étudiant allume le premier de ces bouts. Il allume le deuxième dans le sens de prolonger le temps de la lecture, et ainsi de suite. On constate que cet étudiant ne lit plus, il est plutôt au service d’allumer les bouts des chandelles l’un après l’autre. C’est-à-dire que l’étudiant lit, mais tout en observant l’évolution d’un bout des bougies qui va se consumer bientôt. Il veille de sorte que  ce bout ne s’éteigne pas pour rapidement le substituer par un autre et ainsi de suite.
En réalité, cet étudiant ne lit donc point puisque toute son occupation réside sur le fait d’allumer successivement les bouts de chandelles tout en veillant sur l’évolution.

 

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