ANOMALIES D’ENFOUISSEMENT
Nous savons tous que l’individu connaît deux étapes de la vie dont la naissance et la mort. On se posait bien une très belle question de savoir sur le premier chapitre : Que devient l’individu après sa mort ? On constate que l’individu bien conservé, considéré dans ce cas comme fossile, se retrouve dans son entièreté, et mal conservé, on retrouve la partie molle.
En effet, l’individu bien conservé doit subir quelques paramètres physiques externes tels que le vent, l’eau ou la glace. Il s’agit alors des agents de transport pour enfin parler du bassin de sédimentation. Là, on parle donc de rythmes d’enfouissement. C’est-à-dire, on voit comment un organisme meurt et s’enfouit immédiatement loin des prédateurs grâce aux agents de transport jusqu’à un des milieux de dépôts caractérisant les milieux de sédimentation où il doit y avoir l’intervention direct ou indirecte du processus de sédimentation suite au processus d’enfouissement. Et ce lieu est dans ce cas considéré comme le bassin de sédimentation puisqu’il n’y aura pas exclusivement le corps de cet individu, mais aussi et surtout la présence des sédiments.
C’est pourquoi, avec le principe du passé simple, on précise en insistant que le fossile n’entre pas dans la roche, mais il se forme au même moment que la roche. Là, nous sommes d’accord avec ce processus d’enfouissement.
Par contre, lorsqu'un organisme meurt, et qu’il n’arrive pas s’enfouir immédiatement loin des prédateurs, c.-à-d., ceux-ci le dévorent totalement ou partiellement, on parle dans ce cas d’anomalie d’enfouissement. Car, il n’y a rien qui puisse s’enfouir. C’est-à-dire, il n’y a pas d’enfouissement.
Cela revient à dire que si l’enfouissement n’est pas assez rapide, on constate que les parties molles disparaissent en premier lieu. Et s’il ne s’agissait que des parties molles comme c’est le cas d’individu mal conservé, il n’y aura donc pas l’intervention du processus d’enfouissement. Voilà la manière dont on peut définir le concept anomalie d’enfouissement.
En effet, on entend par anomalie d’enfouissement, la perte du reste d’un organisme après sa mort suite à l’absence du processus d’enfouissement ou à cause d’’un processus d’enfouissement incomplet. Il y a maintenant une question de savoir : comment peut-on justifier l’absence du processus d’enfouissement et un processus incomplet ?
Cette absence est due à la présence des consommeurs ou des prédateurs. Lorsqu’un organisme meurt, son corps peut subir deux cas :
Le premier est qu’il peut être directement enfoui loin des prédateurs. Et on parle dans ce cas du processus d’enfouissement puisqu’on retrouve la partie dure ou l’organisme dans son entièreté.
Le second est qu’il peut être totalement ou partiellement dévoré par les prédateurs parce qu’on ne retrouve rien ou les parties molles. On parle alors d’anomalie d’enfouissement puisque le processus d’enfouissement n’est pas assez rapide.
En sus, il y a un processus incomplet lorsque les agents de transport n’interviennent pas. Quand le vent ou l’eau qui est l’agent principal n’est pas là, le fossile ne peut surtout pas se déplacer pour aller s’accumuler dans le dépôt de sédimentation où il y aura l’intervention du processus de sédimentation.
A moins qu’il y ait l’intervention de l’érosion là où se trouve le fossile. Mais, l’érosion est une activité lente. Alors que le processus d’enfouissement doit se dérouler rapidement. C’est pourquoi quand on parle d’anomalie d’enfouissement, on ne cesse pas au fond de parler de la subsidence. Celle-ci, comme on l’a très bien définie ci-haut, est un lent affaissement de l’écorce terrestre conduisant à la formation d’un bassin sédimentaire.
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