Travail pratique d'éducation à la citoyenneté

Travail pratique N° 1

 Question première

a)                La Révolution française

La Révolution française est la période de l'histoire de France comprise entre l'ouverture des États généraux le 5 mai 1789 et le coup d'État du 18 brumaire le 9 novembre 1799 de Napoléon Bonaparte. Il s'agit d'un moment crucial de l’histoire de France, puisqu'elle marque la fin de l'Ancien Régime, et le remplacement de la monarchie absolue française par une monarchie constitutionnelle, puis par la Première République. Elle a mis fin à la royauté, à la société d'ordres et aux privilèges. Elle nous a légué la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, qui proclame l'égalité des citoyens devant la loi, les libertés fondamentales et la souveraineté de la Nation, apte à se gouverner au travers de représentants élus. Plusieurs centaines de milliers de personnes trouvèrent la mort durant cette révolution, notamment pendant la Terreur (16 594 personnes guillotinées) et pendant les tentatives de contre-révolution, notamment la Guerre de Vendée.

Dès son commencement, la portée universelle des idées de la Révolution française a été proclamée par ses partisans, et l'ampleur de ses conséquences soulignée par ses détracteurs. Les guerres de la Révolution française, qui ont touché une large partie de l’Europe continentale, ont abouti à la création de « républiques sœurs » et la transformation des frontières et des États d'Europe, contribuant considérablement à la diffusion des idées révolutionnaires. Ces conflits ont ensuite trouvé leur prolongement dans les guerres napoléoniennes. La Révolution est restée un objet de débats ainsi qu'une référence positive tout autant que négative, tout au long des deux siècles qui l'ont suivie, en France comme dans le monde.

La Révolution française a créé des divisions immédiates et durables entre les partisans des idées révolutionnaires et les défenseurs de l'ordre ancien, et aussi entre les anticléricaux et l'Église catholique.

En 1799, Napoléon Bonaparte accède au pouvoir et inaugure la période du Consulat, qui aboutit cinq ans plus tard à l'avènement de l'Empire. La société sous l'Ancien Régime repose sur l'existence de droits médiévaux, les privilèges (leges privatae, lois particulières) qui sont les statuts dont disposent non seulement les corps constitués tels que le clergé et la noblesse, mais aussi les provinces, les villes et les corporations.

La Révolution française, qui naît d'une crise financière due à la guerre d'indépendance des États-Unis, concentre essentiellement discours et critiques sur les privilèges fiscaux du clergé et de la noblesse (le poids des impôts est inégalement réparti entre ceux-ci et le Tiers État alors que celui-ci est le plus productif). Mais à l'intérieur même du Tiers État (qui représente 97 % de la population), il y a de fortes différences selon le métier, la province voire la ville. Les lois sont différentes en Bretagne et en Languedoc.

Ce manque d'unicité de la loi sous l'Ancien Régime est soit le fruit des agrandissements du royaume (le nouveau territoire reconnaît la souveraineté du roi de France et demande à celui-ci le respect de ses coutumes), soit des traditions sociales (par exemple, la noblesse ne paie pas l'impôt de la taille personnelle mais en échange doit payer « l'impôt du sang » c'est-à-dire faire la guerre pour le royaume ; les habitants du village de Domrémy ne paient pas d'impôts) ou professionnelles (par exemple les savetiers ont des privilèges que n'ont pas les cabaretiers et inversement, sachant que ces privilèges varient d'une province à l'autre)

b)                Le terme monsieur

Le terme monsieur, qui était réservé à la classe privilégiée, s’est traduit par celui du citoyen lorsqu’on a pu insister (en 1789, pendant la révolution française) sur le principe d’égalité, fraternité et de liberté. Alors tous les fils du pays étant désormais égaux, libres en jouissant de leurs droits civiques puisqu’ils sont frères.

Historiquement, le concept de citoyen a évolué depuis Rome, Grèce via la révolution française. Un citoyen est un membre d’une cité-Etat grecque, disposant du droit de suffrage dans les assemblées publiques. Il participe aux décisions de la cité relatives aux lois, à la guerre, à la justice, à l'administration... Pendant la Révolution française, le terme "citoyen" a été réutilisé par opposition au "sujet" (du roi). Il permet de désigner tout homme sans notion de hiérarchie, par opposition à la Noblesse. A noter que, durant cette période, les termes "citoyen" et "citoyenne" ont été utilisés pour remplacer "monsieur", "madame" et "mademoiselle.
De nos jours, un citoyen est une personne qui relève de la protection et de l'autorité d'un Etat, dont il est un ressortissant. Il bénéficie des droits civiques et politiques et doit accomplir des devoirs envers l'Etat (ex : payer les impôts, respecter les lois, remplir ses devoirs militaires, être juré de Cour d'assises...)

c)                 Biographie des savants français

1.      Biographie de Voltaire (1694-1778)

 François Marie Arouet dit Voltaire (1694-1778) est la figure qui incarne dans sa plénitude le siècle des Lumières. Appelé également « siècle de Voltaire », le XVIIIe siècle tient un génie capable d’être à la fois poète, philosophe, essayiste, historien et dramaturge. Élève brillant en rhétorique et en philosophie au collège de Clermont (Louis-le-Grand). Il suivit également un enseignement auprès des Jansénistes, qu’il récusera, d’ailleurs, par la suite. Coup de plume piquant et animé d’une touche sans égale, quelques sceptiques dont Friedrich von Schiller (1759-1805) s’indignaient à cause de son manque de profondeur. Voltaire répondait avec toujours autant de sapience que son but était de vulgariser ses ouvrages pour les mettre à la portée de tous, et non employer un langage érudit au service d’une minorité. Il combattit en faveur de plusieurs causes qui font figure de leitmotiv dans la pléiade de ses œuvres. Tout d’abord, la religion ou devrait-on dire le fanatisme religieux. Cette formule célèbre « il faut écraser l’infâme » est un pamphlet contre l’intolérance et l’obscurantisme religieux. Dès lors, les Lettres philosophiques (1734), Candide (1759), Zadig (1748), Le Fanatisme ou Mahomet le prophète (1741), le Traité sur la tolérance à l’occasion de la mort de Jean Calas (1763) font figure d’archétype.

Puis, la diffusion du savoir fut aussi son « cheval de bataille » : des œuvres telles le Dictionnaire philosophique (1764), De l’horrible danger de la lecture (1765), ou encore sa contribution à l’Encyclopédie (1751-1772) caractérisent ce combat.

Enfin, son combat contre le cartésianisme, et la défense du newtonisme et son empirisme : pour Voltaire, l’entendement ne provenait que de la mise en relation de nos sens, et non d’un savoir déjà en nous, que Dieu aurait donné à l’homme, dès la naissance, afin qu’il découvre la connaissance, par l’exercice permanent d’une pensée tournée vers l’intérieur (Descartes). Pour Voltaire, un Dieu a ordonné ce monde nous laissant notre libre arbitre, mais contrôlerait, malgré tout, notre volonté. Se méfiant d’un matérialisme athée qu’il qualifiait de dangereux, lui s’affirmait comme un pur déiste.

Et nous achèverons cette biographie qui ne peut que sillonner l’étendue de son œuvre par cette formule qui résume la pensée voltairienne : « Dans une République digne de ce nom, la liberté de publier ses pensées est le droit naturel du citoyen ».

 

 

 

 

  1. 2.               Biographie de Montesquieu

 

 

 

Charles-Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu, connu sous le nom de Montesquieu, est un penseur politique, précurseur de la sociologie, philosophe et écrivain français des Lumières, né le 18 janvier 1689 à La Brède (Guyenne, à côté de Bordeaux) et mort le 10 février 1755 à Paris.

Jeune homme passionné par les sciences et à l'aise avec l'esprit de la Régence, Montesquieu publie anonymement Lettres persanes (1721), un roman épistolaire qui fait la satire amusée de la société française vue par des Persans exotiques. Il voyage ensuite en Europe et séjourne un an en Angleterre où il observe la monarchie constitutionnelle et parlementaire qui a remplacé la monarchie autocratique. De retour dans son château de La Brède au sud de Bordeaux, il se consacre à ses grands ouvrages qui associent histoire et philosophie politique : Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence (1734) et De l'esprit des lois (1748) dans lequel il développe sa réflexion sur la répartition des fonctions de l'État entre ses différentes composantes, appelée postérieurement « principe de séparation des pouvoirs ».

Montesquieu, avec entre autres John Locke, est l'un des penseurs de l'organisation politique et sociale sur lesquels les sociétés modernes et politiquement libérales s'appuient.

Fils de Jacques de Secondat (1654-1713), baron de Montesquieu — lui aussi appelé Montesquieu — et de Marie-Françoise de Pesnel (1669-1720), baronne de La Brède, Montesquieu naît dans une famille de magistrats de la bonne noblesse, au château de La Brède (près de Bordeaux, en Gironde), dont il porte d'abord le nom et auquel il sera toujours très attaché. Ses parents lui choisissent un mendiant pour parrain afin qu'il se souvienne toute sa vie que les pauvres sont ses frères[1].

Après une scolarité au collège de Juilly, au collège d'Harcourt à Paris et des études de droit, il devient conseiller au parlement de Bordeaux en 1714. Le 30 avril 1715 à Bordeaux, il épouse Jeanne de Lartigue, une protestante issue d'une riche famille et de noblesse récente, alors que le protestantisme restait interdit en France depuis la révocation de l'édit de Nantes en 1685, qui lui apporte une dot importante. C'est en 1716, à la mort de son oncle, que Montesquieu hérite d'une vraie fortune, de la charge de président à mortier du parlement de Bordeaux et de la baronnie de Montesquieu, dont il prend le nom. Délaissant sa charge dès qu'il le peut, il s'intéresse au monde et au plaisir.

À cette époque l'Angleterre s'est constituée en monarchie constitutionnelle à la suite de la Glorieuse Révolution (1688-1689) et s'est unie à l'Écosse en 1707 pour former la Grande-Bretagne. En 1715, le Roi-Soleil s'éteint après un très long règne, lui succède un monarque plus effacé. Ces transformations nationales influencent grandement Montesquieu ; il s'y référera souvent.

Il se passionne pour les sciences et mène des expériences scientifiques (anatomie, botanique, physique, etc.). Il écrit, à ce sujet, trois communications scientifiques qui donnent la mesure de la diversité de son talent et de sa curiosité : Les causes de l'écho, Les glandes rénales et La cause de la pesanteur des corps. Il est reçu dans les salons littéraires de la duchesse du Maine, au château de Sceaux et aux fêtes des Grandes Nuits de Sceaux dans le cercle des chevaliers de la Mouche à Miel.

Puis il oriente sa curiosité vers la politique et l'analyse de la société à travers la littérature et la philosophie. Dans les Lettres persanes, qu'il publie anonymement (bien que personne ne s'y trompe) en 1721 à Amsterdam, il dépeint admirablement, sur un ton humoristique et satirique, la société française à travers le regard de visiteurs perses. Cette œuvre connaît un succès considérable : le côté exotique, parfois érotique, la veine satirique mais sur un ton spirituel et amusé sur lesquels joue Montesquieu, plaisent.

En 1726, Montesquieu vend sa charge pour payer ses dettes, tout en préservant prudemment les droits de ses héritiers sur celle-ci. Après son élection à l'Académie française (1728), il réalise une série de longs voyages à travers l'Europe, lors desquels il se rend en Autriche, en Hongrie, en Italie (1728), en Allemagne (1729), en Hollande et en Angleterre (1730), où il séjourne plus d'un an. Lors de ces voyages, il observe attentivement la géographie, l'économie, la politique et les mœurs des pays qu'il visite. Il est initié à la franc-maçonnerie au sein de la loge londonienne Horn (le Cor) le 12 mai 1730[2]. Par son appartenance à la franc-maçonnerie, Montesquieu sera inquiété par l'intendant de Guyenne Claude Boucher et le cardinal de Fleury en 1737. Il continuera néanmoins à fréquenter les loges bordelaises et parisiennes[3].

De retour au château de La Brède, en 1734, il publie une réflexion historique intitulée Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, monument dense, couronnement de ses années de voyages et il accumule de nombreux documents et témoignages pour préparer l'œuvre de sa vie, De l'esprit des lois. D'abord publié anonymement en 1748 grâce à l'aide de Mme de Tencin, le livre acquiert rapidement une influence majeure alors que Montesquieu est âgé de 59 ans. Ce maître-livre, qui rencontre un énorme succès, établit les principes fondamentaux des sciences économiques et sociales et concentre toute la substance de la pensée libérale. Il est cependant critiqué, attaqué et montré du doigt, ce qui conduit son auteur à publier en 1750 la Défense de l'Esprit des lois. L'Église catholique romaine interdit le livre — de même que de nombreux autres ouvrages de Montesquieu — en 1751 et l'inscrit à l'Index (la partie religion avait été écrite au même titre que les autres). Mais à travers l'Europe, et particulièrement en Grande-Bretagne, De l'esprit des lois est couvert d'éloges.

Dès la publication de ce monument, Montesquieu est entouré d'un véritable culte. Il continue de voyager, notamment en Hongrie, en Autriche, en Italie où il demeure un an, au Royaume-Uni où il reste 18 mois. Il poursuit sa vie de notable, mais reste affligé par la perte presque totale de la vue. Il trouve cependant le moyen de participer à l'Encyclopédie, que son statut permettra de faire connaître, et entame la rédaction de l'article « Goût » : il n'aura pas le temps de le terminer, c'est Voltaire qui s'en chargera[4].

C'est le 10 février 1755 qu'il meurt d'une fièvre jaune. Il est inhumé le 11 février 1755 dans la chapelle Sainte-Geneviève de l'église Saint-Sulpice à Paris[5]

  1. 3.                   Biographie Jean-Jacques Rousseau

 

 

Jean-Jacques Rousseau, né le 28 juin 1712 à Genève et mort le 2 juillet 1778 (à 66 ans) à Ermenonville, est un écrivain, philosophe et musicien genevois francophone.

La vie de Jean-Jacques Rousseau est une vie d'indépendance et d'instabilité. Il quitte d'abord Genève à seize ans pour la Savoie où il reçoit un complément d'éducation et une initiation à l'amour par Mme de Warens avant de gagner Paris en 1742 pensant faire carrière dans la musique. Il mène alors une existence difficile, cherchant divers protecteurs et vivant avec Thérèse Levasseur qui lui donnera cinq enfants, tous confiés à l'Assistance publique. Dans le même temps il rencontre Diderot et écrit des articles sur la musique pour l'Encyclopédie.

Son œuvre (« structurée et décidée » disait Raymond Trousson) participe à l'esprit des Lumières par son rejet des régimes autocratiques, mais il s'en distingue notamment quant à l'idée que le siècle serait un heureux siècle de fer et de progrès comme chez Voltaire : « Tout sert au luxe, au plaisir de ce monde. Oh ! le bon temps que ce siècle de fer ! » Voltaire, Le Mondain (1726).

Entretenant de façon générale des relations interpersonnelles difficiles, il se réfugie plusieurs fois dans la solitude séjournant de nouveau en Suisse en 1762 après la condamnation de ses ouvrages par le Parlement de Paris. Il entreprend alors d'écrire son autobiographie pour se justifier et multiplie les lieux de résidence pour finalement retourner à Paris en 1770 et vivre en copiant de la musique. Il meurt à 66 ans en 1778 et sa dépouille sera transférée au Panthéon par la Convention au moment de la Révolution française en 1794.

Rousseau entre dans l'histoire des idées avec ses brefs essais : Discours sur les sciences et les arts (1750) et De l'Inégalité parmi les hommes (1755), en opposant l'état de nature qui faisait le bonheur de l'humanité, à l'état social, source des insatisfactions générales. Ayant pris le contrepied de la philosophie de Hobbes, il sait néanmoins un retour à l'origine impossible et il poursuit une réflexion sur le fonctionnement d'une société démocratique basée sur le Contrat social (1762) dans lequel le peuple souverain organise la vie collective. Rousseau propose aussi, avec Émile, ou De l'éducation (1762), une réflexion sur l'éducation qu'il affirme devoir s'appuyer sur la préservation des qualités naturelles de l'enfant et assurer plutôt des savoir-faire concrets que des savoirs livresques.

Dans le domaine littéraire, l'apport de Jean-Jacques Rousseau est également déterminant avec Julie ou la Nouvelle Héloïse (1761), roman par lettres sur le modèle anglais du Paméla ou la Vertu récompensée de Samuel Richardson, qui sera un des plus gros tirages du siècle en séduisant par sa peinture préromantique du sentiment amoureux et de la nature. Les Confessions (rédigées entre 1765 et 1770, avec publication posthume en 1782 et 1789) et Les Rêveries du promeneur solitaire (écrites en 1776-1778, publiées en 1782) fondent l’autobiographie ; l'auteur s'y livre à une observation approfondie de ses sentiments intimes.

Ainsi, l'influence de Jean-Jacques Rousseau est-elle majeure aussi bien dans le domaine de la philosophie politique en nourrissant la réflexion sur la démocratie que dans le domaine de la littérature, et, au-delà, dans les comportements, avec la place nouvelle faite à la sensibilité qui s'épanouira au début du siècle suivant avec le romantisme.

Famille et enfance

Raymond Trousson, dans la biographie qu'il consacre à Jean-Jacques Rousseau, indique que la famille était originaire de Monthléry, près d'Étampes, au sud de Paris[1]. L'aïeul de Jean-Jacques, Didier Rousseau, quitte Monthléry pour fuir la persécution religieuse contre les protestants. Il s'installe à Genève en 1549 où il ouvre une auberge[2].

L'arrière petit-fils de Didier Boucher, David Rousseau (1641-1738) est le grand-père de Jean-Jacques Rousseau. Il exerce comme son père, Jean Rousseau, le métier d'horloger, profession respectée et lucrative dans ce temps. Il épouse Suzanne Cartier qui lui donnera de nombreux enfants dont six atteindront l'âge adulte; trois garçons, David, André et Isaac le père de Jean-Jacques (on ignore ce que deviendront les deux premiers) ; trois filles, Clermonde qui épousera Antoine Fazy, Théodora et Suzanne, ces deux tantes joueront un rôle plus actif dans la vie de Jean-Jacques.

Jean-Jacques Rousseau, est né le 28 juin 1712 au domicile de ses parents situé Grand-Rue dans la ville-haute de Genève. Il est le fils d'Isaac Rousseau, (Genève, 1672 - Nyon, 1747), horloger comme son père et son grand-père, et de Suzanne Bernard (Genève, 1673 - Genève, 1712), elle-même fille d'un horloger nommé Jacques Bernard. Ses parents se marient en 1704, après qu'une première union eut réuni les deux familles puisque le frère de Suzanne, Gabriel Bernard avait épousé la sœur d'Isaac, Théodora Rousseau en 1699. Un premier garçon, François, naît le 15 mars 1705. Puis Isaac laisse femme et nouveau-né à Genève pour exercer son métier d'horloger à Constantinople. Il y restera six ans et reviendra au foyer en 1711, le temps de faire un deuxième enfant avec sa femme ; cette dernière décédera malheureusement de fièvre puerpérale le 7 juillet 1712, neuf jours après la naissance de Jean-Jacques Rousseau.

Isaac Rousseau a un caractère parfois violent. Suite à une altercation avec un compatriote, il se réfugie à Nyon dans le canton de Vaud, le 11 octobre 1722, pour échapper à la justice[3]. Il ne reviendra jamais à Genève, mais conservera quelques contacts avec ses fils, notamment Jean-Jacques qui fera régulièrement le voyage à Nyon et à qui il communiquera sa passion pour les livres. Il confie sa progéniture à son double beau-frère Gabriel Bernard en s'engageant à lui verser une pension.

À partir de l'âge de dix ans, Rousseau est donc élevé par son oncle Gabriel[4], un pasteur protestant qu'il prend pour son grand-père, et sa tante Suzanne. Son frère, François, quitte le domicile très tôt et l'on perd sa trace en Allemagne, dans la région de Fribourg-en-Brisgau. Rousseau est ensuite confié en pension au pasteur Lambercier à Bossey au pied du Salève, au sud de Genève, où il passe deux ans (1722 - 1724) en compagnie de son cousin Abraham Bernard.

Son oncle le place ensuite en apprentissage chez un greffier, puis, devant le manque de motivation de l'enfant, chez un maître graveur, Abel Ducommun. Le contrat d'apprentissage est signé le 26 avril 1725 pour une durée de cinq ans[5]. Jean-Jacques qui a connu jusqu'à présent une enfance heureuse, ou tout au moins apaisée, va être alors confronté à une rude discipline[6]. Le 14 mars 1728, rentrant de balade sur le tard et trouvant les portes de Genève fermées, il décide de fuir (craignant d'être à nouveau battu par son maître[7]), non sans avoir fait ses adieux à son cousin Abraham.

  1. 4.               Biographie de Denis DiderotDenis Diderot

 

 

 

Denis Diderot, né le 5 octobre 1713 à Langres et mort le 31 juillet 1784 à Paris, est un écrivain, philosophe et encyclopédiste français.

Diderot est reconnu pour son érudition, son esprit critique et un certain génie. Il laisse son empreinte dans l'histoire de tous les genres littéraires auxquels il s'est essayé : il pose les bases du drame bourgeois au théâtre, révolutionne le roman avec Jacques le Fataliste, invente la critique à travers ses Salons et supervise la rédaction d'un des ouvrages les plus marquants de son siècle, la célèbre Encyclopédie. En philosophie également, Diderot se démarque en proposant plus de matière à un raisonnement autonome du lecteur plutôt qu'un système complet, fermé et rigide. Rien en fait ne représente mieux le sens de son travail et son originalité que les premiers mots de ses Pensées sur l'interprétation de la nature (2e éd., 1754) :

« Jeune homme, prends et lis. Si tu peux aller jusqu'à la fin de cet ouvrage, tu ne seras pas incapable d'en entendre un meilleur. Comme je me suis moins proposé de t'instruire que de t'exercer, il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes, pourvu qu'elles emploient toute ton attention. Un plus habile t'apprendra à connaître les forces de la nature ; il me suffira de t'avoir fait essayer les tiennes. »

Mal connu de ses contemporains, tenu éloigné des polémiques de son temps, peu enclin à la vie des salons et mal reçu par la Révolution, Diderot devra attendre la fin du XIXe siècle pour recevoir enfin tout l'intérêt et la reconnaissance de la postérité dans laquelle il avait placé une partie de ses espoirs.

 Biographie

Jeunesse (1713-1728)

Denis Diderot naît à Langres[1], dans une famille bourgeoise le 5 octobre 1713 et est baptisé le lendemain en l'église Saint-Pierre-Saint-Paul de Langres[2].

De 1723 à 1728, Denis suit les cours du collège jésuite, proche de sa maison natale. À douze ans (1725), ses parents envisagent pour lui la prêtrise et, le 22 août 1726, il reçoit la tonsure de l'évêque de Langres.

Premières années parisiennes (1728-1745)

Mais peu intéressé par la carrière ecclésiastique, ni d'avantage par l'entreprise familiale et les perspectives de la province, il part étudier à Paris en 1728. Il ne reviendra plus guère à Langres que quatre fois, en 1742, à l'automne 1754, en 1759 et en 1770 et essentiellement pour régler des affaires familiales.

Ses premières années parisiennes sont mal connues. De 1728 à 1732, il suit sans doute des cours au collège d'Harcourt puis étudie la théologie à la Sorbonne. En tous cas, le 6 août 1735, il reçoit une attestation de l'université de Paris qui confirme qu'il a étudié avec succès la philosophie pendant deux ans et la théologie durant trois ans.

Les années 1737-1740 sont difficiles. Diderot donne des cours, compose des sermons, se fait clerc auprès d'un procureur d'origine langroise, invente des stratagèmes pour obtenir de l'argent de ses parents, au désespoir de son père.

Ses préoccupations prennent progressivement une tournure plus littéraire. Il fréquente les théâtres, apprend l'anglais et donne quelques articles au Mercure de France — le premier serait une épître à M. Basset, en janvier 1739. À la fin des années 1730, il annote une traduction d'Étienne de Silhouette de l'Essay on man d'Alexander Pope et se tourne vers la traduction.

Diderot rencontre Jean-Jacques Rousseau à la fin de 1742. Une forte amitié naît entre les deux hommes. C'est sur la route du Château de Vincennes, où est enfermé Diderot, que Rousseau a la fameuse illumination qui lui inspirera le Discours sur les sciences et les arts. Diderot lui-même n'est d'ailleurs pas étranger à certaines idées du texte[5]. Par l'intermédiaire de Rousseau, Diderot rencontre Condillac en 1745. Ils forment à trois une petite compagnie qui se réunira souvent.

Premiers écrits (1743-1749)

Entre 1740 et 1746, Diderot déménage fréquemment sans jamais s'éloigner du quartier latin[6]. En 1740 on le trouve rue de l'Observance puis rue du Vieux-Colombier et rue des Deux-Ponts.

En 1742, il effectue un premier retour à Langres pour solliciter auprès de son père le droit de se marier[7]. Il essuie un refus. Au début de l'année 1743, s'opposant au mariage qu'il projette malgré son refus et sans doute fatigué des frasques de son fils, son père le fait enfermer quelques semaines dans un monastère près de Troyes. Denis s'en échappe et ayant atteint sa majorité matrimoniale (30 ans à l'époque) en octobre, épouse secrètement en novembre Anne-Antoinette Champion (1710-10 avril 1796[8]) en l'église Saint-Pierre-aux-Bœufs[9] le 6 novembre 1743[10]. Le jeune couple s'insalle rue Saint-Victor (1743).

La clandestinité du mariage peut laisser penser à un mariage d'amour, mais cette union ne sera pas heureuse longtemps. Diderot oublie rapidement son épouse très éloignée sans doute de ses considérations littéraires ; sa première liaison connue, avec Madeleine de Puisieux, est attestée en 1745. Mais, en dépit de ses écarts conjuguaux, Diderot aura toujours soin de protéger les siens ; et, de son couple, naîtront quatre enfants dont seule la cadette, Marie-Angélique (1753-1824), atteindra l'âge adulte.

L'année 1743 marque le début de la carrière littéraire de Diderot, par le biais de la traduction. Il traduit The Grecian history de Temple Stanyan, puis, surtout en 1745 paraît sa traduction, largement augmentée de ses réflexions personnelles, de An inquiry concerning virtue or merit de Shaftesbury, sous le titre Essai sur le mérite et la vertu[11], premier manifeste du glissement de Diderot de la foi chrétienne vers le déisme.

En 1746, le couple se trouve rue Traversière puis, en avril, rue Mouffetard, (avril 1746)[12] C'est l'époque de la publication de sa première œuvre originale, les Pensées philosophiques en 1746.

De 1746 à 1748, il collabore avec Marc-Antoine Eidous et François-Vincent Toussaint à la traduction du Medicinal dictionnary de Robert James. En 1748 il publie Les Bijoux indiscrets, conte orientalisant parodiant entre autres la vie à la cour et des Mémoires sur différents sujets de mathématiques, ces derniers jetant les bases de sa notoriété, comme mathématicien...

Il rencontre à cette époque Jean-Philippe Rameau et collabore à la rédaction de sa Démonstration du principe de l'harmonie (1750).

L'année 1747 marque le début des pleines responsabilités de Diderot dans le vaste projet éditorial de l'Encyclopédie. Il s'installe alors rue de l'Estrapade sur la montagne Sainte-Geneviève. Le Prospectus paraît en 1750 et le premier volume l'année suivante. Il consacrera 20 ans de sa vie à ce projet qu'il n'achève qu'en juillet 1765, rempli de l'amertume due au manque de reconnaissance, aux errements de l'édition et au comportement des éditeurs (Le Breton en particulier).

Cette période de travail intense, avec ses charges, ses menaces, ses satisfactions et ses déceptions est également marquée par quelques événements privés importants.

En 1750, il est nommé à l'Académie de Berlin. Et en 1753 naît Marie-Angélique, seul de ses enfants qui lui survivra.

Les finances s'améliorent, et, en 1754, la famille Diderot s'installe aux 4e et 5e étage d'un logis de la rue Taranne et n'en bougera plus. Cette maison a disparu à la fin du XIXe siècle, mais une statue de Jean Gautherin rappelle son emplacement approximatif au niveau du numéro 145 du boulevard Saint-Germain.

En 1755 il rencontre Sophie Volland, peut-être par l'intermédiaire de Rousseau. Cette liaison, clandestine, qui se prolongera jusqu'à la mort de celle-ci, est à l'origine d'une abondante correspondante qui apparaît aujourd'hui comme essentielle pour la connaissance de l'écrivain.

À partir de 1757 ses idées commencent à diverger de celles de Rousseau, entre autres sur la question de la valeur de l'homme dans la société. Diderot en effet comprend mal le principe de solitude exprimé par Rousseau et écrit dans Le Fils naturel, que « l'homme de bien est dans la société, et qu'il n'y a que le méchant qui soit seul ». Rousseau se sent attaqué et s'offusque. C'est le début d'un éloignement qui ne fera plus que se marquer davantage.

Le décès de son père, en 1759, impose un voyage à Langres pour régler la succession. C'est l'occasion pour Diderot de retrouver sa terre natale et de repenser à l'intégrité de son père. Il en sortira des textes importants, comme le Voyage à Langres et l'Entretien d'un père avec ses enfants.

Dès 1761, Diderot pense à vendre sa bibliothèque pour doter correctement sa fille − qui n'a alors que 8 ans. Catherine II intervient et achète le bien. Non seulement elle l'achète "en viager" pour permettre au philosophe d'en garder l'usage jusqu'à sa mort mais en plus elle le nomme bibliothécaire de ce fond et le rétribue en tant que tel. Suite à un retard de paiement, l'impératrice lui paye même 50 années d'avance. Cette vente et ces largesses permettront au philosophe de mettre sa fille et ses vieux jours à l'abri du besoin, mais aura un impact important sur la réception de son œuvre.

Au printemps 1769, Diderot devient l’amant de Jeanne-Catherine Quinault (dite madame de Maux, du nom de son mari), nièce de la comédienne Jeanne-Françoise Quinault et amie de Louise d'Épinay.

Les divergences avec Rousseau s'affirment depuis quelques années déjà, la dispute s'amplifie jusqu'à la rupture totale en 1770. Rousseau considère dès lors Diderot comme un ennemi. L'un et l'autre alimenteront une grande amertume de cette rupture. Ainsi, dans sa Lettre sur les spectacles, Rousseau écrit : « J'avais un Aristarque sévère et judicieux, je ne l'ai plus, je n'en veux plus ; mais je le regretterai sans cesse, et il manque bien plus encore à mon cœur qu'à mes écrits . » Et Diderot répond, dans l'Essai sur les règnes de Claude et de Néron : « Demandez à un amant trompé la raison de son opiniâtre attachement pour une infidèle, et vous apprendrez le motif de l'opiniâtre attachement d'un homme de lettres pour un homme de lettres d'un talent distingué. »

À cette époque également, Diderot négocie des tableaux pour Catherine II. Grande amatrice d'art, l'impératrice chargeait ses principaux contacts, dont Diderot, d'acheter des œuvres européennes alors introuvables en Russie. C'est Diderot, par exemple, qui se charge en personne de l'achat du cabinet de Pierre Crozat en 1772.

Le 9 septembre 1772 sa fille unique se marie avec Abel François Nicolas Caroillon de Vandeul.

Diderot effectue ainsi l'unique voyage hors de France de sa vie du 11 juin 1773 au 21 octobre 1774. Ce voyage sera marqué d'un séjour à Saint-Pétersbourg, de ses entretiens avec Catherine II et deux longs séjours à La Haye, dans les Provinces-Unies de l'époque.

Diderot avait pris avant son départ les dispositions nécessaires en prévision de son décès éventuel avec un certain Jacques-André Naigeon. Il revint indemne, des projets plein la tête, mais très affaibli ; les conditions du voyage et les rigueurs de l'hiver russe ont certainement écourté sa vie de quelques années...

À l'aller et au retour de son voyage, Diderot passe deux longs séjours à La Haye, dans les Provinces-Unies. Son Voyage en Hollande est une synthèse de ses observations et de ses lectures sur le pays.

En 1774, Diderot rencontre l'éditeur Marc-Michel Rey. Il envisage avec lui une édition complète de ses œuvres qui ne verra pas le jour[16].

Dernières années (1774-1784)

Dès son retour, il ralentit progressivement sa vie sociale, sa santé se dégrade et il l’accepte mal. Il multiplie et allonge les séjours à Sèvres, dans la maison de son ami le joaillier Étienne-Benjamin Belle[17] où il vient régulièrement pendant les dix dernières années de sa vie[18] et au château du Grandval[19] (Sucy-en-Brie), chez d'Holbach, parfois en famille. En 1781, il collabore un peu à l'Encyclopédie méthodique de Charles-Joseph Panckoucke et Jacques-André Naigeon.

À partir de 1783, Diderot met de l'ordre dans ses textes et travaille avec Naigeon à établir trois copies de ses œuvres : une pour lui, une pour sa fille et la dernière pour Catherine II. Sophie Volland décède le 22 février 1784. Le 15 mars 1784, le décès prématuré de sa petite-fille lui est peut-être caché pour le ménager.

Le 1er juin 1784, il déménage au 39 de la rue de Richelieu à Paris, dans l'hôtel dit de Bezons, grâce aux bons soins de Melchior Grimm et de Catherine II qui souhaitaient lui éviter les 4 étages d'escalier de son logis de la rue Taranne. Il ne profite que deux mois de ce confort et y décède, le 31 juillet 1784.

Il est autopsié, à sa demande et inhumé à l’église Saint-Roch, dans la chapelle de la Vierge, le 1er août 1784.

« L’an 1784, le 1er août, a été inhumé dans cette église M. Denis Diderot, des académies de Berlin, Stockholm et Saint-Pétersbourg, bibliothécaire de Sa Majesté Impériale Catherine seconde, impératrice de Russie, âgé de 71 ans, décédé hier, époux de dame Anne-Antoinette Champion, rue de Richelieu, de cette paroisse, présents : M. Abel-François-Nicolas Caroilhon de Vandeul, écuyer, trésorier de France, son gendre, rue de Bourbon, paroisse Saint-Sulpice ; M. Claude Caroilhon Destillières, écuyer, fermier général de Monsieur, frère du Roi, rue de Ménard[20], de cette paroisse ; M. Denis Caroilhon de la Charmotte, écuyer, directeur des domaines du Roi, susd. rue de Ménard, et M. Nicolas-Joseph Philpin de Piépape, chevalier, conseiller d’État, lieutenant général honoraire au bailliage de Langres, rue Traversière, qui ont signé avec nous (...), Marduel, curé. »

— Extrait du registre paroissial de l'église Saint-Roch à Paris[21].

Après 1784

En juin 1786, sa bibliothèque et ses archives sont envoyées à Saint-Pétersbourg, où elles ne recevront pas l’attention accordées à celles de Voltaire : les pertes, les disparitions et l'absence de tout inventaire nuiront également à la connaissance et la bonne réception de l'œuvre de Diderot.

Durant la Révolution, les tombes de l’église Saint-Roch sont profanées et les corps jetés à la fosse commune. La sépulture et la dépouille de Diderot ont donc disparu, contrairement à celles de Voltaire et Jean-Jacques Rousseau, tous deux inhumés au Panthéon de Paris, comme se plaît à le souligner Raymond Trousson.

d)                    Les points de dissemblances

 La distinction entre les deux modes de naturalisation se traduit par la différence dans les conditions qu’il faut réunir pour accéder à l’une ou l’autre naturalisation et dans l’étendue des droits qui y sont attachés. Ainsi, la petite naturalisation constitue une première étape que doit franchir tout étranger qui sollicite la nationalité congolaise. Les conditions d’accès à cette naturalisation et les droits auxquels elle donne lieu reflètent le souci de prouver l’allégeance du bénéficiaire à la Nation congolaise. La petite naturalisation peut également être considérée comme une période probatoire pouvant conduire à la grande naturalisation qui, elle, reconnaît au bénéficiaire tous les droits à la seule exception d’exercer les fonctions de chef de l’Etat. La petite naturalisation est l’étape intermédiaire vers la grande naturalisation. N.B. L’obtention de la petite naturalisation a des effets individuels et collectifs tandis que celle de la grande naturalisation produit des effets plus étendus tant individuels que collectifs. C’est-à-dire que la grande naturalisation a des effets plus étendus que la petite naturalisation, mais toujours limités. En guise d’illustration, la limitation dans l’armée, l’administration, ne peut devenir président de la République, mais peut avoir eu mandat électoral. En sus, contrairement aux dispositions antérieures, l’acquisition de la nationalité congolaise par la naturalisation congolaise par la naturalisation relève désormais de la compétence réglementaire. Par cette procédure, le législateur a tenu à restituer à l’Exécutif ses prérogatives d’exécution des lois. Le Président de la République statue désormais par voie d’ordonnance pour accorder la petite et la grande naturalisation. 

e)                    Bibliographie de notre recherche

  1. Elie Allouche (préf. Jean-Clément Martin), La Révolution française, CRDP Languedoc-Roussillon, coll. « 99 questions sur... », 2006, 239 p. (ISBN 978-2866260538
  1. Jean-Paul Bertaud, Initiation à la Révolution française, Paris, 1989
  2. Michel Biard, Philippe Bourdin, Silvia Marzagalli, Révolution, Consulat, Empire: 1789-1815, 715 p., Joël Cornette (dir.), Histoire de France, vol. 9, Belin, 2009, (ISBN 9782701133669).
  3. François Furet, Denis Richet, La Révolution française, Paris, Fayard, 1973.
  4. Jacques Godechot, La Révolution française : chronologie commentée, suivie de notices biographiques sur les personnages cités, Perrin, Paris, 1988.
  5. Georges Lefebvre, La Révolution française, Paris, PUF, 1989.
  6. Jean-Clément Martin, La Révolution française, Mémo seuil, 1996.
  7. Jean-Clément Martin, La Révolution française, Le Cavalier Bleu, Idées reçues, 2008 (ISBN 2846701877)
  8. Albert Mathiez, La Révolution française, Paris, Bartillat, 2012, 658 p. (ISBN 978-2841005079
  9. Jean-Marc Schiappa, La Révolution française, 1789-1799, Librio, 2005
  10. Albert Soboul, Histoire de la Révolution française, Paris, Gallimard, 1962 (2 vols).
  11. Michel Vovelle, La Révolution française expliquée à ma petite-fille, Seuil, 2006 (ISBN 2020812452
  12. Dominique.Bolliet : L’éducation industrielle et éducation à la citoyenneté, 2012, 47 p.
    http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/ses/ecjs/educ-bolliet.html
  13. Clémentine : la décentralisation, 04/11/2009, 30 p, le comité Oboulo.com
  14. Jules KAIMBI Université de Lubumbashi (UNILU) - Licence en sciences politiques et administratives 2008. Le découpage territorial de la RDC et ses effets sur la viabilité de nouvelles provinces (cas du district du haut-Katanga).
  15. > Brèves
  16.  > Livres
  17.  > JO/BO

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Travail pratique N° 1 Question deuxième

a)                    Les principes de la démocratie

La démocratie est une forme de gouvernement qui garantit l'égalité et la liberté des citoyens.  

  1.  L'égalité civique

La démocratie implique tout d'abord l'égalité civique. Dans une démocratie, les citoyens sont tous soumis aux mêmes lois et ne se distinguent les uns des autres que par leur mérite. La pauvreté ne doit donc empêcher personne de prendre part à la vie de la cité. Le but n'est pas d'assurer les mêmes ressources à tous les citoyens mais de garantir l'égalité de tous devant la loi grâce à l'impartialité de la justice. C'est ce qu'on appelle l'État de droit.

 

  1.  La séparation des pouvoirs

La démocratie implique aussi la liberté. C'est la liberté reconnue et assurée de tous les citoyens, même les plus modestes, qui garantit l'existence d'un espace démocratique dans la cité. Assurer les libertés fondamentales de l'individu est donc l'une des conditions de l'existence de la démocratie. C'est le but de la séparation des trois pouvoirs : le pouvoir de faire les lois (législatif), le pouvoir de les appliquer (exécutif) et le pouvoir de les faire respecter (judiciaire). Si deux de ces pouvoirs se confondent, comme c'était le cas sous la monarchie, la liberté des citoyens, et la démocratie, peuvent se trouver menacées. C'est pourquoi la démocratie dispose d'organismes de contrôle tel que le Conseil constitutionnel en France.

 

  1.  Le pluralisme politique

La démocratie implique enfin que la vie politique soit organisée de façon à permettre l'expression de toutes les opinions : c'est le pluralisme politique. Il s'exprime par la tenue d'élections libres au cours desquelles le peuple élit ses représentants au moyen d'un vote ou suffrage universel, égal et secret. C'est le système de la démocratie représentative.

 

  1.  La liberté : C’est le pouvoir d’agir ou de ne pas agir, de choisir. C’est donc le fait d’être libre.
  2. Le respect de l’égalité
  3. la souveraineté nationale
  4. g) la règle de la majorité
  5. h) la participation de tous à la vie politique
  6. i) le sens du bien commun, etc.…

Ce sont là des principes qui assurent le fonctionnement normal de la démocratie. Celle-ci est née dans notre pays en 1964. Car, c’est en 1964 que le pays a eu l’appellation de la République Démocratique du Congo. En sus, puisqu’en 1885, c’était Etat Indépendant du Congo ; en 1908, Congo Belge ; en 1960n République du Congo ; en 1964 République Démocratique du Congo ; en 1971n Zaïre, et en 1997 jusqu’à nos jours la République Démocratique du Congo. A ce qui concerne le père de la démocratie, il n’y a pas une seule réponse. Car, en monde entier, le père de la démocratie fut Abraham LINCOLN (1808-1965)  qui a pu définir la démocratie comme étant le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple. Plus particulièrement, en Afrique, le père de la démocratie est Nelson Rolihlahla Mandela dont le nom du clan tribal est Madiba ; et dans notre pays c’était Joseph MOBUTU SESE SEKO.

b)                    La réalité de l’éducation à la citoyenneté

La réalité de l’éducation à la citoyenneté n’est pas la même d’un pays à autre, c’est-à-dire qu’elle dépend d’un pays à un autre. Car, chaque pays est régi par une loi sur la citoyenneté ou nationalité. Et la nationalité permet d’une part d’identifier l’individu, et d’autre part d’indiquer sur qui l’Etat exerce sa compétence. Jusqu’à présent, dans notre pays, la citoyenneté est régie par la loi n° 81/002/ du 29 juin 1981, revenue et corrigée par le décret-loi n° 197 du 29 janvier 1999. Avant la loi n° 81/002/ du 29 juin 1981, on avait d’abord la loi, celle n° 72/002 du 5 janvier 1972. Comme celle-ci est complétée par celle là, cela implique nécessairement qu’elle a apporté des innovations  comme suites : - L’exclusivisme, car la nationalité congolaise ne tolère pas deux nationalités concurrentes. La nationalité ne peur être détenue concurremment avec une autre nationalité. – la transmission, elle est transmise soit par le JUS SOLI (sang du père), soit par le JUS SANGUINIS (sang de la mère). – l’institution de la petite et de la grande nationalité. Ceci implique nécessairement que chaque pays a ses propres lois sur la nationalité et surtout sur la citoyenneté.

Travail pratique N° 2 Question première

a)                Le découpage du pays en 25 provinces

Il s’agit de l’article 226 de la constitution, mais on peut donner brièvement des explications claires.

 En dépit de ces contraintes, une bonne partie des hommes politiques, des fonctionnaires et des citoyens soutiennent l’application stricte de la constitution en ce qui concerne le découpage. Pour sa part, le Président de la République, conscient de la délicatesse de cette question, a, lors de la première Conférence des Gouverneurs tenue à Kisangani, les 24 et 25 juin 2009, recommandé l’organisation d’une réunion Inter- institutionnelle impliquant notamment l’Assemblée Nationale, le Sénat, la Cour Suprême, le Conseil Supérieur de la Magistrature, le Gouvernement central, les Gouvernements provinciaux, aux fins de réfléchir sur les modalités pratiques et l’évolution du découpage au regard de l’article 226 de la Constitution. Les conclusions du travail de ce comité nous donneront les orientations à suivre pour la réalisation du découpage. Déjà plusieurs voix s’élèvent pour préconiser la progressivité dans la mise en œuvre de ce découpage et même la révision constitutionnelle sur cette question.

b)               Les principes de la décentralisation

Les principes de la décentralisation sont :

- Une personnalité juridique et autonomie financière aux collectivités locales :

L'autonomie des entités décentralisées se manifeste par le fait qu'elles soient dotées de la personnalité juridique à cet effet, elles disposent des agents publics propres et des ressources propres. Cette autonomie se mesure à trois niveaux :

  • · L'élection de responsables des entités ;
  • L'étendue de leur pouvoir juridique ;
  • · L'importance des moyens matériels et notamment financiers dont elles disposent.

- Election des chefs locaux et non leur désignation par le pouvoir central :

La décentralisation consiste à transférer certaines attributions du pouvoir central c'est-à-dire de l'Etat à d'autres personnes morales administratives. Elle se caractérise par l'existence d'autorités autres que celles de l'Etat qui non seulement détiennent certains pouvoirs des décisions administratives mais aussi jouissent d'une indépendance personnelle à l'égard du pouvoir central.

De son côté C.J. BIADJA, la décentralisation est un processus qui permet le transfert des pouvoirs des décisions de la sphère centrale vers la base. Elle s'opérationnalise par le transfert d'attribution de l'Etat à des collectivités ou institutions différentes de lui et bénéficiant d'une certaine autonomie de gestion, de décision et de leur propre budget (principe de libre administration) sous la surveillance d'un représentant de l'Etat (autorité de tutelle). A travers elles les compétences auparavant dévolues à l'Etat sont transférées à des assemblées élues ayant un budget et un exécutif propres((*)20).

A ce titre, elle vise alors à partager le pouvoir entre les responsables de l'Etat, les élus locaux, et les citoyens pour engager une politique de développement de proximité. Pour ce faire, l'Etat transfère une partie de ses compétences et de ses moyens à des communes, nouvelles collectivités territoriales, afin de répondre directement aux besoins des populations. L'Etat assure de nouvelles fonctions : Tutelle, appuie & conseil vis-à-vis des communes. Les nouvelles entités ont la charge de l'élaboration de la mise en oeuvre et du suivi des plans locaux de développement, dans le domaine économique, social et culturel. Elles sont directement responsables de gestion des ressources financières, techniques et humaines mises à la disposition par l'Etat et de la mobilisation des ressources propres. Elles doivent répondre de leurs choix et de leurs stratégies devant les citoyens.

- Contrôle de tutelle des autorités locales décentralisées :

L'autonomie des entités décentralisée reste limitée car elles sont soumises au pouvoir central à une certaine surveillance appelée « contrôledetutelle », celui-ci s'exerce à la fois sur les personnes lesquelles peuvent alors être suspendues ou révoquées par le pouvoir central et sur leurs actes, lesquels peuvent être soit soumis à approbation préalable soit annuler à priori pour illégalité ou même parfois pour simple inopportunité. Ce contrôle est la contre partie nécessaire du principe de libre administration des entités décentralisées et rappelle le caractère unitaire de l'Etat.

- Ainsi, même décentralisé, l’Etat unitaire se réserve-t-il le monopole du pouvoir politique.

Travail pratique N° 2 Question deuxième

Commentaire et présentation de l’état de santé de la décentralisation en RDC

Il se peut que l’on parle simplement de la décentralisation en général.

C'est un régime dans lequel les administrations locales sont placées sous les directives du gouvernement central ou des représentants locaux.

Il s'agit d'un système ou toutes les décisions importantes (de police, défense, diplomatie aussi bien que de l'ordre social, économique, culturelle, ...) sont de la compétence du gouvernement central, les agents locaux se limitent à exécuter des décisions.

C'est aussi une concentration des taches à un organe bien déterminé (exécutif, législatif) comme disait ARGENSON, « les détails confiés aux ministres sont immenses. Rien ne se fait sans eux et leurs connaissances ne sont pas aussi étendues que leurs pouvoirs, ils sont forcés de laisser tout affaire à des commis qui deviennent véritables maîtres.

Nous la définissons avec le professeur MBAYA comme un « système d'organisation administrative dans lequel toute l'action exécutive est exercée au nom d'une seule personne morale de Droit public, l'Etat, par des agents qui ne relèvent que de lui((*)17).

A cet effet, la centralisation peut présenter un certain nombre d'avantages (le renforcement de l'unité de l'Etat, de grandes facilités de contrôle). Mais un certain nombre des conditions sont à prendre en compte pour que ce système se maintienne à l'état pur il s'agit d'une part d'un nombre réduit d'affaires à traiter et d'autre part d'une étendue géographique limitée.

En effet lorsque ces deux critères ne sont pas remplis, on assiste au désavantage du système par le fait que les agents supérieurs risqueront d'être surchargés par l'encombrement des questions d'intérêt local, par conséquent la lenteur et la paralysie dans la pratique.

Aujourd'hui, comme la centralisation à l'Etat pure n'existe pas presque, la plus part d'Etats Unitaires ont adopté un mécanisme qui la tempère, à savoir la déconcentration, qui est un système qui vise à améliorer l'efficacité de l'Etat en transférant certaines attributions de l'échelon administratif central aux fonctionnaires locaux ou régionaux nommés par le pouvoir central et placés à la tête des circonscriptions administratives mais avec maintien d'une subordination hiérarchique très poussée à autorité centrale.

La raison explicative de ce système est au simple fait que les organes centraux ne sont matériellement capables de statuer sur toutes les affaires ou sur tous les problèmes administratifs de l'Etat dont certaines n'ont qu'un intérêt local.

- La décentralisation

Ce concept est actuellement de mode dans le monde actuel, la plus part même des pays en développement accomplissent des efforts de décentralisation.

Il est parfaitement avant de définir et d'expliquer la décentralisation, possible à des différents auteurs d'échanger au cours des débats, des propos dénoués de toutes significations.

Le professeur VUNDUAWE le définit sous trois aspects (politique, économique et juridique).

- Sous l'aspect économique

La décentralisation territoriale considère toute entité décentralisée comme une entité économique autonome gérée par les citoyens vivant sur le territoire.

- Sur le plan politique

La décentralisation signifie démocratiser, c'est-à-dire associer le peuple à la discussion et à la gestion des affaires publiques ; c'est également la formation du citoyen qui s'intéressera plus facilement et comprendra plus aisément les problèmes locaux.

- Sous l'angle juridique et administratif

Elle est le fait de transformer les centres d'exécutions qui étaient la région et les entités administratives en centres de décisions et de responsabilité.

La décentralisation consiste à transférer certaines attributions du pouvoir central c'est-à-dire de l'Etat à d'autres personnes morales administratives. Elle se caractérise par l'existence d'autorités autres que celles de l'Etat qui non seulement détiennent certains pouvoirs des décisions administratives mais aussi jouissent d'une indépendance personnelle à l'égard du pouvoir central.

De son côté C.J. BIADJA, la décentralisation est un processus qui permet le transfert des pouvoirs des décisions de la sphère centrale vers la base. Elle s'opérationnalise par le transfert d'attribution de l'Etat à des collectivités ou institutions différentes de lui et bénéficiant d'une certaine autonomie de gestion, de décision et de leur propre budget (principe de libre administration) sous la surveillance d'un représentant de l'Etat (autorité de tutelle). A travers elles les compétences auparavant dévolues à l'Etat sont transférées à des assemblées élues ayant un budget et un exécutif propres.

A ce titre, elle vise alors à partager le pouvoir entre les responsables de l'Etat, les élus locaux, et les citoyens pour engager une politique de développement de proximité. Pour ce faire, l'Etat transfère une partie de ses compétences et de ses moyens à des communes, nouvelles collectivités territoriales, afin de répondre directement aux besoins des populations. L'Etat assure de nouvelles fonctions : Tutelle, appuie & conseil vis-à-vis des communes. Les nouvelles entités ont la charge de l'élaboration de la mise en œuvre et du suivi des plans locaux de développement, dans le domaine économique, social et culturel. Elles sont directement responsables de gestion des ressources financières, techniques et humaines mises à la disposition par l'Etat et de la mobilisation des ressources propres. Elles doivent répondre de leurs choix et de leurs stratégies devant les citoyens.

Nous la définissons avec le Professeur MWAMBA SINONDA, comme « un système qui correspond à un transfert de compétences ou d'attributions de l'Etat à des collectivités territoriales juridiquement distincte de lui et bénéficiant sous sa surveillance (tutelle), d'une certaine autonome de gestion et d'un budget propres.

L'autonomie des entités décentralisées se manifeste par le fait qu'elles soient dotées de la personnalité juridique à cet effet, elles disposent des agents publics propres et des ressources propres.

Cette autonomie se mesure à trois niveaux :

- L'élection de responsables des entités ;

- L'étendue de leur pouvoir juridique ;

- L'importance des moyens matériels et notamment financiers dont elles disposent.

« La décentralisation n'a pas seulement, une valeur administrative ; elle a une portée civique puisqu'elle multiplie les occasions pour les citoyens de s'intéresser aux affaires publiques ; elle les accoutume à user de la liberté. Et de l'agglomération de ces libertés locales actives et sourcilleuses, nait le plus efficace contrepoids aux présentations du pouvoir central, fusent- elles étayées par l'anonymat de la volonté collective.

L'autonomie des entités décentralisée reste limitée car elles sont soumises au pouvoir central à une certaine surveillance appelée « contrôledetutelle », celui-ci s'exerce à la fois sur les personnes lesquelles peuvent alors être suspendues ou révoquées par le pouvoir central et sur leurs actes, lesquels peuvent être soit soumis à approbation préalable soit annuler à priori pour illégalité ou même parfois pour simple inopportunité.

Ce contrôle est la contre partie nécessaire du principe de libre administration des entités décentralisées et rappelle le caractère unitaire de l'Etat.

La décentralisation peut revêtir alors 2 formes :

Ø La décentralisation territoriale, consiste à reconnaître un pouvoir des décisions à des collectivités territoriales qui ont compétence pour toutes les affaires de leur territoire.

C'est dans ce cas que les habitants de ces collectivités territoriales règlent leurs affaires administratives par le biais de leurs représentants élus. La décentralisation fonctionnelle ou technique, ou encore par services, consiste à reconnaître un pouvoir de décision des services publics autonomes disposant de la personnalité morale (c'est le principe de la spécialité dont disposent les établissements publics, les entreprises publiques).

 

 

Travail pratique N° 3 Question première

a)                    L’existence de l’Etat

L’Etat existe en RDC parce que nul n’est censé ignorer la loi. Donc, personne ne peut agir n’importe comment dans les endroits publics. Bref, si quelqu’un commet une infraction, il doit être puni par la loi, c’est de l’Etat. Même s’il y a des criminels, appelés communément des Kuluna et autres, des gens qui ne veulent rien faire en adaptant des  moyens pouvant  nuire à la société, l’Etat est là. A titre illustratif, la femme de défunt (avec respect des morts) le prof. Mboma, a pu faire tuer son mari. Et après ?

b)                    L’existence de la nation

On doit d’abord  définir ce que la nation. Celle-ci est là où l’on est attaché, la où l’on est né, mais la réalité, c’est que l’on n’est pas partout chez soi, même là où l’on est. C’est donc la collectivité, la mieux possible, un groupement constitué d’une population dans les membres qui manifestent la volonté de vivre ensemble, de défendre ensemble cette communauté. Cette définition nous affirme déjà l’existence de la nation en RDC. En plus, nous pouvons bien affirmer l’existence de la nation dans la notion de nationalisme. Celui-ci est une doctrine qui se réclame essentiellement de la tradition et des aspirations exclusivement nationales. Dans le nationalisme, la nation est comme une valeur suprême, toutes les autres lui étant subordonnées, y compris l’individu.  C’est pourquoi on peut et on doit même payer de sa propre vie pour la cause de sa nation. Exemple : le nationalisme de Lumumba, de Mandela, de Kabila. Même le Président de la République est le nationaliste. Voilà brièvement l’explication de l’existence de la nation.

Par contre, il y’y a pas de nation en RDC. Car, les problèmes politiques peuvent se de la difficulté de faire une nation. C’est-à-dire, le tribalisme, le régionalisme, le népotisme sont des problèmes qui semblent dominer la volonté de vivre ensemble et empêcher l’émergence de la nationalisation et donc de la citoyenneté congolaise.

Travail pratique N° 3 Question deuxième

La perception des partis politiques en RDC

On perçoit les partis politiques comme suit :

Les partis politiques ne semblent pas encore pouvoir pour l’édification de la nation en RDC. Car, il ya des tribalismes, régionalismes, etc. D’où, l’opposition pour l’opposition. Celle-ci est fondamentalement constructive. Les exemples de la transition sous la 2 è république sont illustratifs. Des oppositions qui déclamaient tout et qui, parque, appelés au gouvernement font croire que le problème est résolu ‘Mende, Kengo…).

Même pour l’AFDL, les gens ont adhéré, non parce qu’ils connaissent  ou approuvent  l’idéologie, mais parce qu’ils croyaient trouver du travail, de l’argent. Actuellement  en plus, la confusion apparaît dans ce domaine dit de l’expression démocratique. La loi su les partis politiques en RDC est boudée par les uns, approuvée par les autres, et chacun suivant des raisons subjectives.

Même le dialogue inter congolais a été perçu par les uns comme une occasion unique à accéder au pouvoir, alors qu’ils devaient être un forum pour que les congolais débattent sur la des institutions  et non des personnes.

Travail pratique N° 3 Question troisième

Les problèmes sociaux et culturels

Les problèmes sociaux et culturels sont :

- Logement

- Agriculture

- Trop de naissance et trop de mortalité

- Santé

- Orphelinat

- Scolarisation.

- Sport

- Musique et théâtre

Ce sont là des problèmes sociaux et culturels. Pour nous épargner de ces problèmes, il suffit simplement d’organiser et réorganiser l’agriculture, d’équilibrer le taux de natalité, de bien payer les agents de l’Etat de sorte que tout le monde arrive à scolariser ses enfants, à les nourrir, à les vêtir et même à prendre soin d’eux. Au niveau de la nation, il faut que les gouvernants se rendent quand même compte des besoins de la population. Entres autres, payer bien les agents de l’Etat, et en particulier  les fonctionnaires. De plus, je profite de l’occasion pour  présenter mes préoccupations ; nous payons l’électricité et l’eau à un montant trop  élevé. Alors que nous autres, nous ne travaillons, bien qu’il y a ceux-là travaillant quand même, mais toutefois qui sont mécomptents de leur  salaire insuffisant. M’enfin, l’Etat congolais doit se rendre compte de la manière dont on paye ses agents, puis il doit réaliser de bons projets pour équilibrer les sociales et les cultures.

Daniel Litshani Makambo
Secrétaire du Doyen de la Faculté de Pétrole et Gaz de l'UNIKIN.

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