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Gneiss

Le gneiss ([gn?s]) est une roche métamorphique contenant du quartz, du mica, des feldspaths plagioclases et parfois du feldspath alcalin, tous suffisamment gros pour être identifiés à l'œil nu. La foliation, toujours présente, est parfois marquée par l'alternance de petits lits clairs et de fins niveaux plus sombres (on parle alors de litage métamorphique).

 

 

Étymologie

Le mot est attesté en français pour la première fois en 1750 sous la forme Kneiss, puis en 1774 et 1779[1], sous sa forme actuelle gneiss. Il s'agit d'un emprunt à l’allemand Gneiss de même sens[2].

Structure

Les lits clairs sont constitués principalement de quartz, de plagioclases et de feldspath. Ils ont une structure granoblastique. Les lits sombres sont micacés avec la présence éventuelle d'amphiboles. Ils ont une structure lépidoblastique.

Cette structure en feuillets ou lits est généralement due à une déformation ductile qui s'est produite en même temps que le métamorphisme. Les plans ainsi définis sont appelés foliation, et correspondent au plan d'aplatissement de la roche. Celle-ci a souvent été étirée en même temps qu'aplatie (un peu comme un métal dans un laminoir). On observe alors une linéation d'étirement, marquée par l'allongement des minéraux, sur les plans de foliation.

 
foliation (vue de face) et linéation d'étirement presque horizontale dans un gneiss.

Variétés

Un gneiss provenant du métamorphisme du granite est un orthogneiss. S'il est issu du métamorphisme d'un sédiment argileux c'est un paragneiss.

Un gneiss œillé est un gneiss dans lequel des phénocristaux de feldspath sont conservés ou ont recristallisé. C'est souvent le signe qu'il s'agit d'un orthogneiss.

On trouve généralement des gneiss dans les parties profondes, érodées, des chaînes de montagnes.

Notes et références

  1. J. Ch. Valmont de Bomare, Mineralogie, ou Nouvelle exposition du regne mineral, Paris : Vincent, 1774, p. 429
  2. „nu verstehet ir bergleut besser, denn ichs euch berichten kan, was ein gneisiger stein und gelliger (fester) felsz und zeher oder harter knawer… für ein harts ding sey, da kein eisen und stahel wie auff einem amposz oder demant hafften und bestehen will… darumb man solche auff stöllen auch oft umbfaren musz“, Johannes Mathesius, Sarepta oder Bergpostille, darinn von allerley Bergwerck und Matallen… guter Bericht gegeben wird, Nürnberg, 1571, 138, cit. par Jacob und Wilhelm Grimm, Deutsches Wörterbuch, Leipzig, 1852- 1971, article „GNEISIG“

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